Les opérations de démantèlement de ce camp, préparées depuis plus de 9 mois et débutées vendredi dernier, ont été conclues ce lundi, avec un important dispositif policier. Mais les gens du voyage étaient déjà partis.
Beaucoup de policiers, un dispositif impressionnant, des services sociaux, des associations, les représentants des pouvoirs publics... Il y a avait beaucoup de monde ce lundi matin autour du bidonville de Ginestous, au nord-ouest de Toulouse, dont le démantèlement devait commencer après des premières évacuations dans le calme vendredi dernier.
Mais surprise, une partie des occupants avait déjà disparu. Durant le week-end, certaines personnes de la communauté des gens du voyage sont parties sans attendre le démantèlement du camp. Surtout, ils sont partis pour une destination inconnue, ce que les pouvoirs publics, qui leur avait réservés des places dans l'aire d'accueil de Rangueil, voulaient à tout prix éviter.
Restaient donc dans le camp principalement des familles originaires d'Europe centrale. C'est à elles que les propositions de relogement ont été faites. En attendant que chacune puisse être installée dans des appartements vacants, un regroupement était prévu dans un gymnase de la ville.
Pour la plupart, ces familles sont heureuses de quitter leur lieu de vie précaire mais se posent encore des questions sur les conditions de leur relogement.