Dans un communiqué de presse l'organisation à but non lucratif la case de santé, accuse la préfecture de la Haute-Garonne de non respect du droit à l'hébergement des personnes malades et vulnérables.
Des familles mises à la rue, ou remises à la rue alors qu'elles devraient bénéficier d'un logement au regard des "pathologies chroniques" dont sont atteintes certains de leur membres, voilà ce que dénonce le centre de santé communautaire de la ville rose. Dans un communiqué, la case de santé signale l'inaction de la préfecture de la Haute-Garonne, pourtant contrainte par deux décisions de justice du 13 juillet, de leur proposer "dans un délai de vingt-quatre heures" un hébergement d'urgence.
Si la première famille a pu profiter pendant un temps d'une caisse de solidarité mise en place par les parents d'élèves et les professeurs de l'école où leurs trois enfants sont scolarisés, "ce vendredi, il n'y aura plus suffisamment de moyens pour continuer". La deuxième famille suivie par l'ONG et dont l'épouse est enceinte de huit mois occupe "un garage qui leur a été prêté".
Au regard de ces éléments l'organisation estime, qu'au delà de la violation du droit à l'hébergement, la situation met en danger "des personnes particulièrement vulnérables du fait de leur état de santé".
Nous avons pris contact avec la préfecture de Haute-Garonne pour une réaction. A l'heure où nous publions cet article, l'institution n'a toujours pas communiqué sur le sujet.