Une opération de police a été menée ce lundi soir dans le quartier des Izards, moins de 24 heures après la vaste opération qui a conduit à plusieurs interpellations au Mirail. Une arme a été saisie et une personne placée en garde à vue. Des perquisitions ont également eu lieu dans le Tarn.
Une seconde opération de police a été lancée lundi soir vers 22 heures dans le quartier des Izards au nord de Toulouse, ont constaté sur place des journalistes de France 3 Midi-Pyrénées, moins de 24 heures après la première.Les quatre objectifs n'étaient pas à domicile
Les policiers se sont déployés rue des Chamois et inspectaient également un véhicule rue Fragonard. Un important dispositif de sécurisation a été mis en place dans ce quartier populaire au nord de Toulouse, qui était aussi le quartier d'origine de Mohamed Merah. Le dispositif a été levé vers 23h15.Au total quatre "objectifs" étaient ciblés par les policiers. Cette opération a été menée dans le cadre des perquisitions administratives permises depuis le décret instaurant l'état d'urgence. Une personne, placée en garde a été relâchée en fin d'après-midi, et une arme, un fusil à pompe, a été découverte.
Mais selon un policier, les objectifs n'étaient pas à leur domicile, en raison sans doute du contexte mais aussi de la publicité faite à ces opérations policières.
Dans la nuit de dimanche à lundi, une vaste opération de police, avec plus de 200 hommes, a été menée au Mirail, conduisant à 5 interpellations. Deux de ces personnes ont été relâchées dans la journée et placées en résidence surveillée et une autre sera poursuivie pour détention de résine de cannabis. Deux autres personnes ont été placées en garde à vue. L'une d'elle a été relâchée en fin d'après-midi. L'autre a été présentée devant un juge.
EN VIDEO / le reportage de Christophe Neidhardt et Jean-Pierre Duntze :
Plusieurs perquisitions ont été menées dans le quartier toulousain des Izards, à Castres et Graulhet
Premières perquisitions dans le Tarn
Conjointement, les premières perquisitions depuis les attentats ont eu lieu mardi matin à partir de 5 heures, selon la préfecture. Deux perquisitions administratives séparées à Graulhet et à Castres, réalisées par les forces de gendarmerie du Tarn, sur réquisition du préfet.Selon la préfecture du département, "cette action visait des individus suspects à différents titres (...) et n’avait pas de lien avec l’enquête en cours sur les attentats de Paris du 13 novembre". Il s’agit des premières perquisitions qui ont lieu dans le département. Aucune interpellation n’avait eu lieu à 10 heures mardi.
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