Au nord-est de Toulouse, le péage de l'Union est le plus petit et le plus cher de France. Depuis plus de 15 ans des élus militent pour sa suppression, mais ils n'ont finalement pas obtenu gain de cause.
Après 15 ans de lutte, la déception est grande.
Les élus du nord-est de Toulouse n'assisteront finalement pas à la suppression du péage de l'Union.
Le plan de mobilité de demain, qui affiche les ambitions en terme de transports à l'horizon 2040, n'évoque en effet pas un mot sur cette concession gérée par ASF.
Un péage qui empêche le développpement économique
Pourtant, le plus petit et surtout le plus cher péage de France (50 centimes pour parcourir 1km200) provoque la colère des habitants et des élus depuis bien longtemps.
"Nous faisons de notre mieux pour créer une zone attractive et developper l'emploi au nord-est de Toulouse mais l'existence de ce péage empêche le développement harmonieux de cette zone", s'agace Marc Péré, le maire de l'Union.
Manque de conscensus sur le rachat de cette concession, peur d'une asphyxie routière : voilà les raisons qui pousseraient les élus de la Métropole à conserver ce péage.
Mais la bataille n'est sûrement pas terminée.