Cinq ans après les premiers faits, deux hommes sont jugés devant la Cour d'Assises de Toulouse pour enlèvement, séquestration, extorsion de fonds avec arme en bande organisée. Parmi eux, le directeur d'une des agences visées.
Redouane Ikil et Fabien Djetcha sont jugés pour deux braquages commis en 2012 et 2013 dans deux agences postales toulousaines.
Le 6 mars 2012 puis le 2 mai 2013, deux agences bancaires de La Poste sont braquées. Deux vols à main armée qui présentent le même mode opératoire. L'enlèvement à son domicile d'un employé de l'agence qui, sous la menace et la violence, était contraint d'ouvrir les locaux. En 2012,360 000 euros avaient été dérobés. En 2013, la police avait retrouvé les 150 000 euros du second butin dans une voiture.
L'un des accusés, Redouane Ikil, est jugé pour avoir renseigné les braqueurs. Car cet homme n'était autre que le directeur de l'une des agences visées. Des accusations que Redouane Ikil, incarcéré depuis mai 2014, a toujours niées. La justice le soupçonne d'être le commanditaire des deux braquages.
Sa famille a réclamé sa remise en liberté mais toutes les demandes ont été rejetées. Pourtant, son ADN a été identifié sur un croquis représentant les locaux d'une des agence postales et retrouvé chez l'autre accusé.
L'autre accusé, Fabien Djetcha comparait pour les deux braquages. Ce dernier, ami de Redouane Ikil puisqu'ils fréquentaient le même club de boxe, a reconnu sa participation mais a toujours dédouanné l'ancien directeur de l'agence postale.
Le procès s'ouvre ce mercredi 21 juin.
Regardez ce reportage réalisé lors du braquage de 2013 :