Toulouse : les scientifiques constatent une augmentation considérable du niveau des océans

Le réchauffement affecte tous les compartiments du climat, des températures à l’élévation des océans en passant par la fonte de la banquise. Le CLS, véritable vigie environnementale, collecte à Toulouse des données pour évaluer l’augmentation actuelle du niveau des océans. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le niveau des mers augmente, c’est l’un des critères les plus significatifs du réchauffement climatique. Son élévation pourrait atteindre 2 mètres à la fin du siècle. L’enjeu au CLS, une filiale du CNES à Toulouse, c’est de collecter le maximum de données sur ce phénomène.


Les dernières données confirment une élévation de 30% dans les 10 dernières années.


Grâce à des recoupements d’informations ultra-précises, ses ingénieurs ont pu établir une courbe de l’évolution du niveau des océans depuis 1993. Il s’élève de 3,3 millimètres par an.

« On compare les mesures d’observation du niveau des mers entre les différents satellites et on compare aussi ces mesures in situ… » explique Michaël Ablain, responsable du Pôle Climat du CLS.

Un radar altimétrique fournit, par exemple, des mesures très précises de la surface des océans, des glaciers, des icebergs et des eaux continentales. Mais le CLS s’est rendu compte que le vieillissement de certains instruments embarqués dans les premiers satellites, avait faussé les données. 

« Jusqu’ici on surestimait la hausse de la mer et ça avait pour conséquence le fait que l’on croyait qu’il y avait une augmentation linéaire. Or, en réalité, elle ne l’était pas. La hausse de la mer s’est accélérée au cours des 10 dernières années. Elle a augmenté de 30%, ce qui est assez considérable, affirme Anny Cazenave, chercheur au LEGOS (Labo d’études en Géophysique et océanographie spatiales).

Reportage de Christine Ravier et Jack Levé :

Elle ajoute que cette hausse est imputable à une fonte accélérée du Groenland. De fait, depuis cinquante ans au moins, le Groenland n'a jamais perdu autant de glace. Cette perte est estimée aujourd'hui à près de 300 milliards de tonnes par an.

Ces observations du CLS sont essentielles. Elles permettent de comprendre les phénomènes à l’œuvre. Les glaciologues ont, par exemple, pu établir que les calottes glaciaires fondent à cause du réchauffement des eaux qui les entourent.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information