La mairie de Toulouse annonce que le stationnement est désormais interdit aux abords de tous les bâtiments publics. Ecoles, gares, centres commerciaux sont notamment concernés.
C'est l'une des conséquences du plan Vigipirate qui a été élevé au niveau urgence attentat sur l'ensemble du territoire après l'attentat perpétré à Nice le 29 octobre. La mairie de Toulouse indique que le stationnement est interdit jusqu'à nouvel ordre aux abords de l'ensemble des bâtiments publics.
Sont concernés selon le communiqué de la municipalité :
- les locaux administratifs ou politiques
- Les bâtiments scolaires ou accueillant la petite enfance
- Les établissements médico-sociaux et sociaux
- Les centres commerciaux
- Les transports en commun et gares
Opération Sentinelle renforcée
Le président Emmanuel Macron a annoncé jeudi le passage de Sentinelle de 3.000 à 7.000 hommes après l'attaque "terroriste islamiste" survenue dans la basilique Notre-Dame de Nice, qui a fait trois morts. Un total de 18 sections seront réparties dans les différentes régions militaires du territoire, dont un peu moins de la moitié des effectifs en région parisienne, avec pour objectifs prioritaires les établissements scolaires, les lieux de culte et autres lieux symboliques a indiqué le porte-parole de l'état-major des armées, le colonel Frédéric Barbry. Environ 10% de ces effectifs viendront de réservistes."Les unités sont mises à la disposition des préfets", a précisé le colonel Barbry, décrivant une action "fondée sur la mobilité, le caractère imprévisible et aléatoire de nos troupes". Ces dernières auront la possibilité d'ouvrir le feu, a-t-il ajouté, évoquant notamment la loi du 28 février 2017 sur la sécurité publique, qui "permet aux militaires de Sentinelle, selon les circonstances, de mettre hors d'état de nuire les terroristes".
La majorité des effectifs mobilisés appartiendront à l'armée de Terre, avec quelques éléments de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Le dispositif Sentinelle avait déjà atteint les 7.000 hommes entre 2015 et 2017. Les effectifs étaient même montés à 10.000 par deux fois, après les attentats de janvier 2015 à Paris, et après celui de Nice sur la promenade des Anglais en juillet 2016.