La CGT Education de la Haute-Garonne a publié un communiqué mettant en cause la gestion par la municipalité de l'épisode caniculaire de la semaine dernière. Il est notamment reproché à la ville d'avoir retiré des ventilateurs à certaines écoles pour en doter d'autres. Faux, selon la mairie.
Les températures sont montées très haut, à Toulouse, et la gestion de cet épisode caniculaire par la ville est contestée par certains.
Des parents d'élèves ont manifesté, devant l'école Périole, mercredi 20 juin, pour protester contre les conditions de travail des enfants. C'est maintenant au tour d'un syndicat, la CGT Education, de dénoncer le manque de moyens alloués aux écoles pour supporter les climats extrêmes.
Dans un communiqué, la CGT accuse la mairie d'avoir récupéré des ventilateurs dans certaines écoles (notamment dans le quartier de la Reynerie) pour les attribuer à d'autres établissements censément plus touchés par la chaleur. Or, d'après le syndicat, il faisait jusqu'à 33° dans ces écoles qui se seraient vu priver de ce matériel.
C'est faux, selon la mairie de Toulouse qui assure qu'il a simplement été demandé à certaines écoles récemment dotées de brasseurs d'air (ventilateurs au plafond) de rendre, si elles n'en avaient plus l'usage, les ventilateurs prêtés les années précédentes. Certaines écoles auraient rendu quelques ventilateurs, d'autres non, aucune n'y était en tout cas contrainte, souligne la mairie.
Cent ventilateurs ont été commandés à l'approche de l'épisode caniculaire, 70 seulement sont arrivés à temps. Il a été difficile, semble-t-il, de répondre à tous les besoins.
Plus largement, le syndicat CGT Education reproche à la municipalité de négliger les conditions d'accueil des élèves dans les écoles de la ville. "La municipalité toulousaine continue de dépenser sans compter pour tenter « d’embellir » à coups de millions d’euros le centre-ville en vue d’un classement de la ville au patrimoine mondial. Cette année elle a financé sur fonds publics la diffusion de plus de 800 spots publicitaires en mai-juin sur des chaines
de télévision nationales. [...]
Et dans le même temps, ce sont encore et toujours les quartiers populaires qui sont méprisés par le refus d’équiper les écoles d’appareils dont le prix public est d’une vingtaine d’euros."