La crise des gilets jaunes laisse des traces dans les métropoles ... A Toulouse, beaucoup de vitrines de commerces ont été cassées en marge des manifestations. Les vitriers sont débordés.
Banques, agences immobilières, assurances mais aussi bijouteries, voyagistes, grands magasins... la liste est longue. De multiples commerces ont été touchés lors des manifestations qui ont lieu tous les samedis depuis la mi-novembre à Toulouse.
Plusieurs dizaines de vitrines sont brisées chaque samedi, estiment les professionnels du secteur. Le bilan est lourd : plusieurs de dizaine de milliers d'euros.
De mémoire, les enseignes du centre ville n'avaient jamais payé un tel tribu aux casseurs sur un délai aussi long. Conséquence : les vitriers sont débordés.
Ils ne parviennent pas à répondre à toutes les demandes. Demande qui a triplé estime un vitrier qu'a rencontré notre équipe de reportage.
Les commerçants en prennent leur parti et patientent. Pour d'autres, c'est stratégique : ils préfèrent attendre que le mouvement des gilets jaunes baisse pavillon. En vidéo, le reportage d'Emmanuel Wat et Nathalie Fournis