La cérémonie des voeux du Maire de Toulouse aux agents de la ville et de la métropole a été interrompue par des "gilets jaunes" et des manifestants contre la réforme des retraites. Ils ont interpellé Jean-Luc Moudenc en raison du soutien qu'il a reçu de LREM pour la prochaine élection municipale.
Du quartier Compans-Caffarelli au palais des sports de Toulouse, il n'y a que quelques pas.
Une centaine de gilets jaunes et de participants à la manifestation de ce jeudi 16 janvier contre la réforme des retraites les ont franchis allègrement.
Vers 11 h 30 ils se sont invités à la cérémonie des voeux de nouvel an du maire de Toulouse aux agents de la ville et de la Métropole : il y avait plusieurs milliers de personnes dans la salle et les tribunes.
#Toulouse #greve16janvier Les manifestants contre la réforme des retraites s'invitent à la cérémonie des vœux de @jlmoudenc, Maire soutenu par @enmarchefr... Monsieur le Maire, intéressez vous aux #retraites, ça va bientôt vous concerner! ? pic.twitter.com/MmYPSBftNu
— NuitDebout Toulouse (@NuitDeboutTlse) January 16, 2020
Un certain nombre de manifestants est monté sur la tribune et un de ses représentants a pris la parole.
Le maire de Toulouse a été interpellé sur le soutien qu'il a reçu de la part de LREM (la république en marche) le parti du président Emmanuel Macron, à l'occasion de la prochaine élection municipale de mars 2020.
Un soutien qui interroge
Il a donc été demandé à Jean-Luc Moudenc de prendre position sur le projet de réforme des retraites.Le maire net président de Toulouse-Métropole n'a pas varié dans sa réponse : pour lui il s'agit d'un débat national qui n'a pas sa place dans une campagne pour une élection locale.
Les manifestants ont entonné le désormais célèbre "on est là, on est là", l'hymne popularisé par les "gilets jaunes".
Ne faisant pas mine de sortir, après avoir pu s'exprimer en public, ils ont dû être délogés manu militari par la police municipale renforcée par des CRS et gendarmes mobiles.
Jean-Luc Moudenc a dit déplorer qu'il y ait eu un blessé parmi le personnel municipal et "plusieurs portes cassées".