Plusieurs plaintes ont été déposées après une douzaine de signalements d'étudiantes droguées pendant une soirée le 18 mars 2023 dans le cadre d'un tournoi de foot inter écoles organisé à Lille. Trois étudiantes de l'Ecole de Journalisme de Toulouse (EJT) seraient concernées.
Une douzaine d'étudiantes auraient été droguées lors d’une soirée organisée dans le cadre du TFIEJ 2023 tournoi de foot inter-école de journalisme, à Lille (Nord). Plusieurs plaintes ont été déposées.
Samedi 18 mars, près d’un millier d’étudiants se sont retrouvés dans une boîte de nuit à Lille pour fêter la fin du tournoi. Une soirée privée où seuls les étudiants pouvaient entrer.
Tremblements, vomissements, trace de piqûre
A partir du dimanche soir, le BDE (bureau des étudiants) de l'ESJ de Lille a reçu plusieurs témoignages d'étudiantes qui présentaient des symptômes pouvant laisser penser qu'elles avaient été droguées au cours de la soirée. Les victimes ont signalé tremblements, pertes de mémoire, fatigue, vomissement et pour certains cas une trace de piqûre.
Trois étudiantes de l'EJT Toulouse
Une douzaine d’étudiantes seraient concernées, notamment des écoles de Lannion (Côte d’Armor), Toulouse (Haute-Garonne) et Lille (Nord). Selon les informations de France 3 Occitanie, trois étudiantes de l'EJT Toulouse feraient parties des victimes.
J'ai parlé avec mes étudiants. Certains m'ont dit ne pas avoir consommé de l’alcool mais avoir ressenti les mêmes sensations. Comme s'ils étaient saouls. Aujourd'hui, tous sont revenus à l'école et sont en bonne santé.
Pierre Ginabat, directeur de l'EJT Toulouse
Certaines étudiantes ont effectué des tests urinaires et doivent bientôt faire une prise de sang pour tenter d’expliquer ce qui a pu se passer. Six plaintes auraient été déposées.
Un homme au comportement "étrange"
Selon France Info, au cours de la soirée, un homme aurait eu un comportement "étrange" auprès de plusieurs fêtards. "Il tentait de faire boire son verre à des étudiantes et s'énervait si elles refusaient", racontent des témoins.
Dans un communiqué, le BDE de l'ESJ Lille explique qu'un dispositif de lutte contre les violences sexistes et sexuelles a été mis en place tout au long de l'événement. Avec la présence d'agents de sécurité, de contrôle strict de l'identité des participants et distribution de bracelets.