Coup très dur pour les Universités toulousaines : "l'Initiative d'excellence " de Toulouse est stoppée net

Toulouse, pour un temps, ne pourra plus rivaliser avec les plus grandes universités du monde. Le jury international, désigné pour choisir les zones universitaires qui pourraient bénéficier du label, a disqualifié les universités toulousaines. Perte sèche : 750 millions d'euros.

Huit groupes d'Universités françaises reconnues pour leur excellence scientifique et pédagogique par le gouvernement  avaient été sélectionné en 2009.
Un jury international avait été désigné par le gouvernement. Objectif : donner un rayonnement mondial à ces universités.
Ce 29 avril 2016, ce jury a rendu son verdict: catastrophe pour Toulouse, ses universités sont recalées. 

Big is beautiful
Selon le jury officiel désigné par l'Etat, l'objectif IDEX (Initiative d'Excellence) est "impossible à atteindre à Toulouse sans une dynamique toute nouvelle et des mesures de rupture". 
Ce qui signifie, en quelques mots, que les Universités de Toulouse, n'ont toujours pas réussi à s'entendre, voire à fusionner, elles ne sont pas en capacité d'entrer dans la compétition internationale des Universités.

En effet, les sites universitaires confirmés par le jury sont ceux qui se sont regroupés localement. C'est le cas de Aix-Marseille qui obtiendra 25,6 millions d'euros, Bordeaux (23 9 millions d'euros par an) et Strasbourg (25,6 millions d'euros par an).

Huit Universités étaient en compétition, deux sont recalées

  • Aix-Marseille, Bordeaux et Strasbourg sont donc confirmés.
  • Paris-Sciences-et-Lettres, Sorbonne Université et Paris-Saclaybénéficient d'une période probatoire de deux ans pour faire leurs preuves.
  • Toulouse et Sorbonne-Paris-Cité sont tout simplement stoppés
Quels espoirs pour Toulouse ?
A Toulouse, "on ne pouvait observer une adhésion des acteurs à une démarche de transformation conduisant à une université de recherche intégrée" indique le communiqué officiel.
Le jury reproche ainsi aux universitaires toulousains d'avoir été incapable de s'entendre, tant sur l'organisation que sur la gouvernance.
Pour atténuer le choc, l'Etat promet "une politique d'accompagnement" qui sera définie dans les prochaines semaines, elle permettra aux recalés de s'adapter à la transition consécutive à l'arrêt du projet.


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