Trois détonations en pleine nuit. Une série d'explosions a réveillé la ville de Toulouse (Haute-Garonne) ce lundi 21 octobre vers 4h du matin, déclenchant une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Plus d'inquiétude que de "gravité". Il s'agit de pneus camions qui ont explosé, en raison d'un incendie dans un dépôt de camions.
La nuit a été agitée. Vers 4 heures du matin, Le sommeil des Toulousains a été perturbé par le bruit d'une série d'explosions. Trois détonations ont été entendues. Les réactions ont fusé sur les réseaux sociaux.
Une vague de réactions et d'inquiétude
Les déflagrations ne sont pas passées inaperçues. Immédiatement, des internautes ont essayé de comprendre et de s'informer.
Suis-je le seul à entendre des explosion à Toulouse secteur Nord ? 3eme détonation pour l’instant..
— Brabus Airbus (@AirbusBrab16987) October 21, 2024
Des photos, montrant un panache de fumée, ont rapidement circulé.
🔴🔴🔴 #explosion #Toulouse
— Rive Gauche 💎 (@RGauche) October 21, 2024
Y’a plein d’explosion vers le nord de Toulouse à 4h du mat, quelqu’un est au courant de quelque chose ? pic.twitter.com/yaUCaevFxP
La réponse à l'inquiétude des Toulousains est venue du service d'incendie et de secours de la Haute-Garonne (SDIS 31). Il s'agit, en fait, de "boum" liés à l'explosion, sous l'effet du feu, de pneus de camions. En effet, un violent incendie a embrasé un dépôt de camion.
Un incendie dans un dépôt de camion
À 4 heures 07, les sapeurs-pompiers de la Haute-Garonne sont intervenus sur un violent feu de poids lourds. Le sinistre s'est produit chemin de Gabardie, à Toulouse.
Malgré l'intervention de 27 sapeurs-pompiers, 7 poids lourds, appartenant à la société Spie Batignolles, ont été détruits. Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, la direction de l'entreprise n'exclut pas une piste criminelle. À noter que Spie intervient sur le chantier de la future autoroute A 69. Un chantier qui est régulièrement visé par des actes de malveillance sur du matériel.
Dans la journée, le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour "dégradation volontaire de biens privés par moyen dangereux". La piste criminelle est étudiée. Des tags anti-A69 ont été découverts à proximité du site.
