À Toulouse, la crèche Sainte-Lucie va arrêter ses horaires atypiques en septembre prochain. La mairie a repris la gestion de la structure et se calera sur un accueil plus classique. Une décision qui inquiète les parents.
Depuis plusieurs mois, les parents d'enfants gardés dans la crèche Sainte-Lucie, située quartier Saint-Cyprien à Toulouse s'inquiètent du changement d'horaires dans l'accueil de leurs enfants. Appartenant au CCAS (Centre d'actions sociales), la structure a été reprise en gestion municipale. Un transfert qui va impacter les plages horaires d'ouverture.
Les petits ne seront plus accueillis de 6 heures à 21 heures mais de 7h30 à 19 heures comme toutes les crèches municipales.
"Ça met des pompiers, des personnels soignants, des restaurateurs dans un certain embarras" explique un papa concerné. "Je ne peux pas faire autrement, ou alors je change de travail...", réagit une maman, infirmière.
Le 15 mai 2024, les parents d'élèves avaient manifesté devant la crèche pour réclamer le maintien des horaires atypiques.
🧒La crèche Sainte-Lucie va perdre son service 24 h/24, pourtant unique à #Toulousehttps://t.co/rPHdwlJ4ew pic.twitter.com/9yKwcL9nCf
— France Bleu Occitanie (@bleuoccitanie) May 16, 2024
Décision entérinée
Des inquiétudes devenues bien réelles puisque le conseil municipal de la ville de Toulouse vient d'acter ce transfert ce 26 juin 2024. La crèche Sainte-Lucie passera bien sous le giron de la mairie à la rentrée de septembre.
L'élue en charge de la petite enfance, Laurence Katzenmayer avait, au préalable, tenu à rassurer les parents "les enfants continueront d'être accueillis dans la crèche Sainte-Lucie de 7h30 à 19h. Ils ne perdent pas leur place. D'autres solutions existent, notamment l'accueil à domicile chez les assistantes maternelles."
L’association l’Enfanfare, qui assure de la garde à domicile 24h/24 et 7j/7 est subventionnée par la Ville pour permettre une prise en charge des enfants en dehors des horaires d'ouverture habituels des structures, au tarif de place en crèche.
La mairie dit avoir lancé un marché public pour proposer dès septembre des berceaux sur le créneau 6h-22h pour répondre aux besoins de parents en difficulté.