Dans un campement des gens du voyage de Ginestous, la police municipale a découvert un bâtiment en bois abritant plus d'une dizaine de coqs en mauvais état. Un ring pour les gallinacés avait été aménagé. Cette pratique est interdite depuis 1964 sauf dans le Pas-de-Calais.
Cet hangar de coqs était situé... impasse des Palombes, ça ne s'invente pas. Mais il ne s'agit pas de pigeon ramier mais de gallinacés. Treize coqs étaient enfermés dans un bâtiment en bois dans le quartier des gens du voyage de Ginestous à Toulouse. La police municipale de Toulouse a découvert une salle de combats de coqs sophistiquée donnant lieu à des paris clandestins. Cette pratique est interdite en France en vertu de la loi du 8 juillet 1964.
A l'intérieur du bâtiment, tout a été conçu pour l'organisation d'un gallodrome : salle de gym avec tapis roulant fonctionnant avec un vieux moteur de machine à laver, salle de soins, cages et une piste pour les combats, des gradins pour les spectateurs... Des transactions reportées sur un livre attestaient de nombreux jeux et paris clandestins.
Les services vétérinaires se sont rendus sur les lieux. Les volatiles dont les plumes manquaient portaient parfois des traces de blessures. La SPA les a recueillis et a constaté que les coqs souffraient de maltraitance et mauvais traitements. Les contrevenants s'exposent à 6 mois de prison et 8 000 € d'amende excepté pour certains cercles des DOM-TOM comme à la Réunion où la pratique est tolérée par endroits. En France métropolitaine, il n'y a que dans le Nord-Pas-de-Calais que la pratique est autorisée car elle n'a jamais été interrompue. Dans certains pays, les combats de coqs sont un rituel et une tradition.