Une statue de la vierge Marie a été vandalisée début juillet à Rabastens (Tarn). Un énième épisode de dégradations dans une petite commune d'Occitanie. Mais comme souvent, difficile voire impossible de comprendre les raisons d'un tel acte.
Les habitants de Rabastens (Tarn) l'ont sûrement remarqué depuis plusieurs jours : une statue de la vierge Marie a été taguée dans l'une des niches de l'église Notre-Dame-du-Bourg. Cet acte de vandalisme a eu lieu le 5 juillet. L'un des membres du groupe Facebook Tarn Info dénonce dans une publication l'absence de réaction de la mairie concernant cette dégradation.
"Ça fait partie des aléas de la vie municipale"
Pourtant, la municipalité est parfaitement au courant du sort de cette statue. Comme souvent, difficile de comprendre les raisons d'un tel acte. "Je n'accuse personne" répète le maire de la commune, Nicolas Géraud.
Il rappelle néanmoins "le contexte politique compliqué" au sein de sa ville, et la série d'une dizaine de tags subie par la mairie bien avant ce dernier épisode. Des inscriptions comme forme de contestation contre plusieurs projets "comme la 5G, la vidéo protection, l'autoroute A69" énumère-t-il. Mais il insiste : aucun lien n'est fait entre cette dégradation et ce contexte délicat.
Le tag sur cette statue intervient dans le même temps que celle subie par une commune de l'Ariège sur sa mairie. Les raisons divergent entre les deux, mais ce genre de vandalisme complique la tâche des élus. "Ce n'est pas simple d'être maire même si ça fait partie des aléas de la vie municipale" confirme Nicolas Géraud, qui se dit déterminé à poursuivre son action à Rabastens.
Des dispositions vont être prises pour restaurer la statue, "mais ça prend du temps" previent l'édile. "On ne peut pas la nettoyer avec de simples détergents, il faut faire appel à des spécialistes." La mairie a déjà porté plainte en plus des constatations déjà effecutées par la police municipale.