Une université d'été à Toulouse pour sensibiliser les enseignants à la Shoah

L'université d'été de l'enseignement de la Shoah  s'est ouverte ce lundi à Toulouse pour 3 jours. C'est une première en province qui doit permettre aux enseignants de mieux lutter contre le racisme et l'antisémitisme en milieu scolaire mais aussi d'actualiser les connaissances.

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Lutter contre le racisme et l'antisémitisme en milieu scolaire et actualiser les connaissances sont au centre de l'université d'été de l'enseignement de la Shoah qui s'est ouverte ce lundi à Toulouse.

Ce rendez-vous itinérant, organisé par le Mémorial de la Shoah habituellement à Paris ou en Pologne depuis 10 ans, est décentralisé pour la première fois à Toulouse, où le Mémorial dispose depuis 2008 de sa seule antenne en province.

Lors de cette université d'été, avec le partenariat de l'académie de Toulouse, l'objectif est d'offrir aux enseignants du second degré de Bordeaux, Montpellier et Toulouse un "point sur les connaissances actualisées sur la Shoah", selon Hubert Strouk, coordinateur régional du Mémorial.
"Nous découvrons encore de nouveaux documents, nous nous interrogeons avec un regard actuel et nous faisons des comparaisons avec les autres génocides".

"Les juifs d'Europe en 1939", "une histoire de l'antisémitisme", "histoire et mémoires de Vichy", "De la haine au meurtre" ou encore "le rôle de l'école dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme" sont quelques uns des thèmes abordés pendant les trois jours.
"On va aussi privilégier l'histoire locale. Par exemple mardi, nous ferons un parcours dans la ville sur les figures de la résistance et de la déportation de
Toulouse", a ajouté Hubert Strouk, précisant que seront présents des universitaires et scientifiques venus de toute la France.

Après des arrestations dans toute la région, le dernier train de déportés est parti de la gare de Toulouse Matabiau le 31 juillet 1944 vers l'Allemagne et les camps de concentration de Buchenwald et Ravensbrück. Les déportés avaient été regroupés à la prison Saint-Michel à Toulouse, dont il ne reste plus aujourd'hui que la façade.

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