Mardi 3 avril, étudiants et personnels de l'université Jean-Jaurès de Toulouse doivent décider de la poursuite ou non du blocage de la faculté, à l'occasion d'une nouvelle assemblée générale. Et cela 15 jours après la mise sous tutelle de l'université par le ministère de l'enseignement supérieur.
Le blocage de l'université Jean-Jaurès sera-t-il reconduit ? C'est ce que décideront mardi 3 avril les étudiants et les personnels, à l'issue d'une nouvelle assemblée générale.
En grève depuis début mars, pour dénoncer le projet de fusion avec l'université Paul-Sabatier, Jean-Jaurès a été mise sous tutelle par le ministère de l'enseignement supérieur le 19 mars dernier. Tous les conseils centraux, dont le conseil d'administration de l'université Jean Jaurès ont été dissous et la ministre Frédérique Vidal a nommé l'ancien président de l’université de Guyane Richard Laganier administrateur provisoire.
Selon Frédérique Vidal, "il n'y a donc du côté de l'Etat aucune exigence de fusion. Au demeurant, une fusion ne peut être raisonnablement envisagée dans la situation actuelle".
C'est l'interprétation par les intéressés de la formulation "situation actuelle" qui devrait peser dans les débats, mardi. Alors que plane l'imminence des examens...