Les actionnaires chinois de l'aéroport Toulouse-Blagnac veulent se désengager. Le ministre de l'Economie propose aux autres actionnaires de les rencontrer. Objet de la rencontre : les 10, 01% détenu par l'Etat.
Le ministre de l'Economie a proposé jeudi de recevoir les collectivités locales actionnaires de l'aéroport de Toulouse. Le patron de Bercy souhaite discuter des 10,01% que l'Etat détient au sein de son capital, dans le cadre du désengagement des actionnaires chinois.
"Nous prendrons la décision ensemble sur les 10% de participation de l'Etat qui restent dans l'aéroport de Toulouse, avec un seul objectif : le développement de votre aéroport", a répondu Bruno Le Maire à la sénatrice de Haute-Garonne, Françoise Laborde.
La parlementaire proposait à Bercy "d'étudier une vente des parts de l'Etat aux collectivités locales (...) afin d'assurer une majorité stable et sereine" à l'aéroport.
Début 2018, l'État a décidé de conserver les 10,01% du capital qu'il possédait encore et sur lesquels Casil avait une option, empêchant ainsi l'actionnaire chinois de devenir majoritaire. Les autres actionnaires, à hauteur de 40%, sont la Région, le département, la métropole de Toulouse et la Chambre de commerce et d'industrie (CCI).
Contacté par France 3 Occitanie, le conseil régional précise "la présidente Delga est toujours disponible pour défendre les intérêts du territoire".