La veuve du djihadiste d'origine toulousaine Fabien Clain aurait été identifiée par des proches, avec ses enfants blessés dans un hôpital du kurdistan syrien, dans un reportage diffusé sur la Radio Télévision Belge. Interviewée sous son niqab, elle débite face à la caméra un catéchisme radical.
C'est une information révélée par le site internet de l'Obs.
Mylène, l'épouse religieuse depuis 20 ans du djihadiste d'origine toulousaine Fabien Clain, tué en Syrie par une frappe de la coalition internationale le mercredi 20 février, a été formellement identifiée par des proches, et notamment par sa mère, dans un reportage tourné au Kurdistan syrien par une équipe de la Radio Télévision Belge (RTBF).
Elle a été interviewée à l'hôpital d'Hassaké, dans le Kurdistan syrien, où elle dit s'être réfugiée avec ses enfants blessés.
La veuve de l'ex « voix » de Daech en France, habillée d'un niqab, y tient des propos islamistes radicaux. Elle affirme notamment que "l’Etat islamique n’est pas une organisation terroriste".
Dans le reportage, au détour d'un couloir de l'hôpital du kurdistan syrien d'Hassaké, Mylène, qui avait rejoint son mari en Syrie, à Raqqa, au mois d'août 2015, dit s'appeler "Oum Mariam" (la mère de Maryam, prénom de la fille aînée du couple).
Elle est présentée comme « une Française ayant quitté Baghouz à contrecœur avec ses enfants blessés ».
La veuve de Fabien Clain explique avoir quitté Baghouz contrainte et forcée.
"Je suis sortie parce que mes enfants étaient blessés. J’en ai trois, deux d'entre eux sont blessés.", dit-elle.