VIDÉO : une élève de Toulouse remporte le concours national de plaidoiries des écoles d'avocats

Le concours des élèves des écoles d'avocats, consacré aux Droits de l'Homme, a été remporté samedi au Mémorial de Caen par la Toulousaine Sarah Nabet. Elle a reçu le Grand prix après sa plaidoirie consacrée à Michel Cardon,  le plus vieux détenu de France. La vidéo de sa plaidoirie

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Elle s'appelle Sarah Nabet. Elle est élève a l'école d'avocats de Toulouse, et, depuis septembre 2018, stagiaire au parquet du tribunal de
grande instance de Toulouse. 

Samedi 26 janvier, au Mémorial de Caen, en finale du concours national de plaidoiries des écoles d'avocats, elle a remporté le Grand prix pour sa plaidoirie consacrée à Michel Cardon,  le plus vieux détenu de France.  

Devant 2000 personnes, 11 élèves avocats finalistes, venus des 11 écoles d’avocats de France, ont défendu des cas d’atteinte aux droits de l’homme.  Les candidats étaient invités à aborder les injustices qui les ont sensibilisés face à un jury composé de personnalités du monde juridique et médiatique, présidé par Me Henri Leclerc.

La lauréate avait choisi de plaider le cas du plus vieux détenu de France, Michel Cardon, condamné à perpétuité sans période de sûreté, en 1976, après un cambriolage qui avait  mal tourné. Michel Cardon a passé 40 ans et 7 mois en détention. Éligible à un aménagement de peine dès 1995, il ne l’a obtenu qu’en 2015 grâce à son codétenu, qui a alerté la presse. Totalement isolé du monde extérieur, quasiment mutique, illettré et diagnostiqué « à la limite de la déficience légère », Michel Cardon n’était pas en capacité de comprendre ses droits, de les formuler et d’y accéder. Saisie de la demande de son avocat, qui l’a assisté après avoir lu son cas dans la presse, la commission d’exécution des peines s’est excusée de « l’avoir oublié » et a prononcé sa libération conditionnelle le 30 mars 2015.

"Mon histoire personnelle m’a particulièrement sensibilisée aux conditions de détention et au respect des libertés individuelles des détenus", témoigne Sarah Nabet. "J’ai découvert le cas de Michel Cardon dans la presse. J’y ai vu une défaillance manifeste de notre système judiciaire et une noble cause à défendre pour porter sa voix et celle des détenus oubliés. Je crois qu’hélas, c’est un sujet peu connu par l’opinion publique, mais qui a toute sa place dans un concours de plaidoiries pour les droits de l’homme", ajoute-t-elle. 

Voir la plaidoirie de Sarah Nabet :
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information