Deux jours après le violent incendie survenu le 1er janvier 2024 au quatrième étage d'un immeuble à Toulouse, la vie reprend. 150 personnes avaient dû être évacuées, certaines ont tout perdu. La solidarité s'organise.
Un gros incendie s'est déclaré lundi soir 1er janvier dans la cité Bourbaki du quartier des Minimes, à Toulouse (Haute-Garonne). Le feu a pris au 4e étage. 4 familles ont été sinistrées et 150 personnes évacuées. 2 jours après, la solidarité s'organise.
"Les fenêtres ont fondu comme de la glace, il n'y a plus rien !"
Nathalie Barhoumi revient pour la 1ère fois dans son appartement depuis l’incendie de lundi. "La chambre de mon fils... Les fenêtres ont flambé, elles ont fondu comme de la glace. Il n'y a plus rien."
Tout est effectivement calciné, on ne dirait vraiment pas que c'était une chambre. Tout s'est envolé dans les flammes : les biens matériels et ceux qui relèvent du domaine affectif. L'incendie s'est déclaré au quatrième étage d'un immeuble qui en compte huit.
Trois des quatre familles ont été relogées à l'hôtel. Reste le local de l’association de quartier au pied de l’immeuble : la vie des 4 familles sinistrées s’organise autour. "Ici je joue, je rencontre des gens de mon âge", déclare Aïcha la fille de Nathalie. "Le principal c'est que ma fille soit contente et qu'elle soit en vie surtout."
Reportage Matthieu Chouvellon Christophe Romain et Benoît Jacques.
La solidarité comme rempart au désarroi
Heureusement, la solidarité a pris le relais dans la cité Bourbaki où logent des gens souvent modestes. "Malheureusement il y a eu un feu qui s'est propagé. Ils ont tout perdu, ils n'ont plus rien et moi ça m'affecte. Je suis maman, je connais ces enfants donc je viens pour les aider." Cassandra Aloli qui habite elle aussi la cité Bourbaki est très émue. Elle a ramené des viennoiseries pour les enfants.
Le petit local de l'association au bas de l'immeuble vit cette semaine au rythme des sinistrés. L'association M.U.S.E fait pour le mieux. Leur local qui avait déjà servi pour les premiers soins après l'incendie de lundi dernier est devenu un lieu d'accueil psychologique. Il faut faire les démarches administratives, prévenir les employeurs, les écoles car les enfants n'auront plus leurs affaires pour la rentrée de lundi.
Malgré ce drame, la plupart des habitants veulent être relogés dans la cité Bourbaki, dans leur logement rénové ou un peu plus loin.