VIDEO. "Quelqu'un a crié au feu !", nouvel incident pour un avion ATR, les passagers sains et saufs

Un avion ATR 72 d'Air New Zeeland a connu une avarie à l'atterrissage sur l'aéroport de Wellington dans l'après-midi du dimanche 1er septembre 2024. Un des moteurs a pris feu. L’ensemble des passagers a pu être rapidement évacué. Il n'y a pas de blessé, mais ce nouvel incident ternit l'image du constructeur européen.

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Un avion ATR 72 d'Air New Zealand a dû être évacué d'urgence sur la piste de l'aéroport de Wellington en Nouvelle-Zélande, après qu'un de ses moteurs a pris feu lors de l'atterrissage. Un nouvel incident pour le constructeur qui vient de livrer son 1.700ème appareil.

"Quelqu'un a crié : au feu !"

L'incident s'est produit alors que l'avion atterrissait peu après 16 heures ce dimanche 1er septembre. Un des deux moteurs a pris feu : "J'ai vu une lumière rouge brillante", a témoigné une passagère à la presse locale. "Puis la lueur s’est agrandie et s'est avérée être des flammes, un peu de fumée et, alors que nous atterrissions, quelqu'un a crié au feu !"

Un porte-parole d'Air New Zealand a précisé que "le vol impliqué effectuait la liaison entre Christchurch et Wellington". Une diffusion en direct de la piste de l'aéroport et postée sur Youtube a montré l'avion à hélice atterrissant avec un important panache de fumée émanant de son moteur gauche.

Une nouvelle avarie

Environ deux minutes après l'arrêt de l'avion, l'ensemble des passagers a pu être évacué en toute sécurité. Il n'y a eu aucun blessé. La cause de l'incident n'est pas encore connue, mais pour le constructeur d'ATR, cette nouvelle avarie tombe mal dans un contexte déjà difficile.

Le constructeur connaît une passe très compliquée avec, notamment le 9 août 2024, le crash d'un ATR 72 de la compagnie Voepass a fait 61 victimes, dans la région de Sao Paulo au Brésil. L'enquête est toujours en cours, mais cet accident a relancé les interrogations sur les problèmes de gel sur les ailes de certains de ses appareils.

Le constructeur aéronautique, actuellement leader sur le marché mondial des turboréacteurs est en situation de quasi-monopole. Il a livré cet été son 1700ème appareil à la compagnie française Air Corsica.

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