Place Arnaud Bernard, lors de la 25ème manifestation des Gilets jaunes, des policiers ont chargé et projeté au sol un manifestant qui avait les bras levés. La vidéo a été très partagée sur les réseaux sociaux.
La vidéo est devenue virale, très partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur les comptes des Gilets jaunes. On y voit des policiers de la CSI de Toulouse charger un manifestant qui se trouve devant eux et a alors les bras levés.
Il était environ 17h15, samedi 4 mai. Après avoir tourné pendant plus de trois heures dans le centre de Toulouse, la manifestation des Gilets jaunes a été "nassée" par les forces de l'ordre autour des boulevards à hauteur de la place Arnaud Bernard. De nombreuses grenades lacrymogènes ont alors été lancées.
"Dégage !"
C'est là, à l'angle de la place et de la rue Escoussières-Arnaud Bernard qu'un groupe de policiers s'est placé pour intervenir sur la place. face à eux, un homme, manifestant mais ne portant pas de gilet jaune. Selon le journaliste de la chaîne RT (émanation française de Russia Today), qui a filmé et diffusé la vidéo, l'homme aurait demandé préalablement aux forces de l'ordre de rejoindre les manifestants, ce que l'on n'entend pas sur la vidéo.On entend en revanche distinctement un policier lui dire "dégage".
Il a les bras levés quand les policiers chargent, après un ordre que l'on entend dans la vidéo : "en avant". L'homme est alors violemment projeté au sol.
Cette vidéo a été reprise par de nombreux comptes sur les réseaux sociaux qui dénoncent la brutalité des policiers alors que le manifestant n'était pas vindicatif.Violente charge des forces de l'ordre. #GiletsJaunes #ActeXXV #toulouse pic.twitter.com/qHanr0R3RX
— Frédéric RT France (@frederic_RTfr) 4 mai 2019
Se tenir à distance
Interrogé, un spécialiste du maintien de l'ordre rappelle que pendant les interventions des policiers, les manifestants (mais aussi les journalistes et les observateurs divers) sont tenus de se tenir à distance et que s'ils sont à proximité ou sur le chemin qu'emprutent les forces de l'ordre, c'est à leurs risques et périls.Dimanche matin, on ignorait si le manifestant avait été blessé suite à cette charge.