Viol collectif filmé à Toulouse : ouverture d'une information judiciaire, les suspects toujours recherchés

L'enquête se poursuit à Toulouse après l'affaire du viol collectif d'une jeune fille de 19 ans, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux. La victime a porté plainte et le parquet a ouvert une information judiciaire.

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L'enquête progresse, "dans la discrétion", selon les propos d'un responsable de la gendarmerie. Après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo montrant le viol collectif d'une jeune fille de 19 ans, sur le parking de la boîte de nuit le Carpe Diem, à Balma près de Toulouse, dans la nuit de samedi à dimanche, le parquet de Toulouse a ouvert ce mercredi une information judiciaire pour viol en réunion et enregistrement/diffusion de vidéos d'actes sexuels non consentis. 
 

La victime a porté plainte 

La veille, la jeune fille, une Albigeoise de 19 ans, avait été identifiée par les enquêteurs, elle a porté plainte mardi soir selon le parquet de Toulouse. Selon nos informations, elle a hésité à porter plainte craignant que l'on doute de sa parole. Mais en voyant que les vidéos avaient été diffusées, elle a pris la décision de le faire. 
Elle a été entendue par les gendarmes de la section de recherches de Toulouse et de la brigade de Balma. Les enquêteurs qui avaient perquisitionné les lieux, le parking de la discothèque, dans la journée de mardi. Mercredi matin, la jeune fille s'est également rendue sur place, en compagnie de gendarmes.
 

Les auteurs pas encore identifiés

Reste l'identification des auteurs : les enquêteurs, la section de recherches de la gendarmerie de la Haute-Garonne et la brigade de recherches de Toulouse-Saint-Michel, travaillent d'arrache-pied sur ce dossier, désormais placés sous l'autorité d'un juge d'instruction. Sur les vidéos incriminées, le visage d'au-moins un des quatre agresseurs apparaît. Mais ce mercredi après-midi, aucune personne n'avait encore été interpellée et placée en garde à vue. 
  

Mis en cause sur les réseaux sociaux, un homme récuse toute participation

Plusieurs identités et photos censées représenter les agresseurs ont circulé lundi sur les réseaux sociaux : dans la foulée, la jeune fille a publié elle-même plusieurs vidéos dont une en compagnie d'un jeune homme (un ancien participant à une émission de téléréalité) qui récuse toute participation au viol, indique ne pas avoir été présent sur les lieux. Contacté par France 3, il a indiqué connaître la victime et lui avoir demandé d'enregistrer cette vidéo avec lui pour expliquer qu'il n'a rien à voir avec cette affaire. L'homme a porté plainte à Toulouse pour diffamation et menaces de mort.
 

La victime s'exprime dans une interview

Une interview de la victime (authentifiée auprès de France 3 par une source proche de l'enquête) a été mise en ligne par un site internet : elle y explique ce qui s'est passé samedi soir sur le parking de la discothèque et signale que ses agresseurs étaient "5 ou 6". Elle précise en avoir reconnu au moins 3 sur des photos circulant sur les réseaux sociaux. Et ne pas s'être souvenue de ce qui s'est passé le lendemain matin, indiquant avoir peut-être été droguée. Des analyses toxicologiques ont été demandées par les enquêteurs et sont toujours en cours. 
 
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