Depuis le 27 octobre, les hommes du PGHM d'Argelès-Gazost sillonnent le massif du Balaïtous où Anne-Cécile Hondeville, une randonneuse de 50 ans, a disparu. Sur place les recherches sont suspendues à cause de la météo, mais les investigations se poursuivent.
Les proches d’Anne-Cécile Hondeville ont donné l’alerte le 27 octobre dernier. C’est à cette date que la randonneuse béarnaise devait terminer son périple de plusieurs jours dans le massif du Balaïtous. Mais elle n’a plus donné de nouvelles depuis son départ, le dimanche 24 octobre.
Voilà donc une semaine que les hommes du PGHM d’Argelès-Gazost et les CRS de Gavarnie, appuyés par un hélicoptère et un drone, sont à la recherche de cette femme de 50 ans. Sans succès pour l’instant.
« Sur place les recherches sont très compliquées car le terrain en haute-montagne est très accidenté et les premières chutes de neige nous compliquent la tâche aussi », résume le capitaine Michel Lenouvel, à la tête de la compagnie de gendarmerie départementale d’Argelès Gazost.
Les jours passent et l'espoir de retrouver la randonneuse vivante s'amenuise. D'autant que les recherches ont été suspendues à cause de la météo.
"Nous attendons un créneau météo favorable pour envoyer à nouveau les hommes là-haut. L'hélicoptère ne peut pas survoler la zone en ce moment pour les mêmes raisons", relate le capitaine de gendarmerie.
Toutefois, les enquêteurs tiennent une piste. Ils disposent d’éléments qui leur laissent penser qu’Anne-Cécile Hondeville a séjourné au refuge de Larribet.
Dernier espoir : trouver deux témoins clés
Ils cherchent donc à entrer en contact avec deux randonneurs qui ont signé le livre d’or de ce refuge entre le 24 octobre et le 25 octobre.
Ces deux personnes se prénommeraient, Guillaume de Tarbes et Florence de Nay. Pour mettre la main sur ces randonneurs, les gendarmes des Hautes-Pyrénées ont lancé un appel à témoin, qui est resté sans réponse pour l'instant.
"Elle a sûrement évoqué avec ces personnes le ou les itinéraires qu'elle planifiait. Disposer de ces éléments seraient pour nous déterminant pour affiner nos recherches", explique le capitaine Lenouvel.
Car dans la massif de Balaïtous, qui culmine à plus de 3000 mètres, il n'existe pas de sentiers balisés. Cette zone de haute-montagne est extrêmement dangereuse et voit passer les randonneurs les plus expérimentés.
"Les températures commencent à être très rudes, les chances de survie d'Anne-Cécile en dépendent aussi", explique le capitaine aux commandes des opérations de recherches.
Anne-Cécile fait pourtant partie de ces randonneurs aguerris. Alors que lui est-il arrivé ? Accident ou malaise ? Impossible de le savoir pour l'instant, les enquêteurs misent donc beaucoup sur les témoins du refuge de Larribet.