Si les 740 salariés de la division transports d'Alstom à Tarbes ne sont pas directement concernés par l'éventuelle vente de l'activité énergie de leur groupe, ils sont inquiets de la perspective de démantèlement d'Alstom.
C'est l'interrogation économique et politique du moment : l'avenir d'Alsthom passera-t-il par un rachat de son activité énergie ? L'américain Général Electric et l'allemand Siemens sont sur les rangs. Les 740 salariés d'Alstom à Tarbes sont tombés des nues en l'apprenant jeudi par la presse. La branche transports d'Alsthom (11 implantations en France), à laquelle appartient le site de Tarbes, n'est pour l'heure pas concernée. Mais son avenir dépend forcément d'une éventuelle vente de l'activité énergie d'Alstom. Les salariés de Tarbes observent donc en simples spectateurs les grandes manoeuvres autour de leur groupe. Tandis que leurs délégués syndicaux ne cachent craindre un risque de démantèlement. Même si l'usine tarbaise a été inaugurée il y a tout juste deux ans après un investissement de 20 millions d'euros.
Voir le reportage de Régis Cothias et Jean-Yves Bascans :