Augmenter les impôts ou pas est un choix difficile pour les collectivités, surtout au moment où les dotations de l'Etat sont en baisse. Certaines choisissent de ne pas revoir à la hausse les prélèvements locaux directs, mais sollicitent tout de même le contribuable. Exemple dans le pays Lourdais
En avril dernier, l'intercommunalité du Pays Lourdais, présidée depuis les dernières municipales par la nouvelle maire de Lourdes Josette Bourdeu (PRG) a décidé de ne pas augmenter les taux de fiscalité. Mais alors comment arriver à équilibrer un budget dans lequel la dotation de l'Etat est en baisse ? Existe-il d'autres leviers pour augmenter les recettes ?
A Lourdes, la communauté de commune a choisi de revoir le tarif des cantines, et des centres de loisirs. Pour les repas, l'augmentation se monte à 1 euros, une somme qui peut sembler dérisoire mais qui représente tout de même une hausse de 37%.
Le conseil communautaire du pays Lourdais gère depuis 2005 les cantines et les centres de loisirs de 18 communes, ce qui représente une population de plus de 20800 habitants (chiffres CCPL du 1er janvier 2014). 116.000 repas ont été servi dans les écoles du pays lourdais en 2014.