Les pélerins sont moins nombreux que prévus jeudi matin à Lourdes. Une messe a débuté à 11H.
Moins de pèlerins que l'an dernierQuelque 25.000 fidèles selon les organisateurs se sont pressés jeudi à Lourdes pour la traditionnelle fête de l'Assomption, parmi les stigmates encore visibles des inondations catastrophiques de juin.
Les pèlerins, dont le nombre s'est à nouveau effrité par rapport aux années précédentes, ont assisté aux différents offices organisés pour cette fête qui rappelle l'élévation de Marie au ciel après sa mort.
Messe à 11H
Dans la prairie où se déroulait la messe du 140e Pèlerinage national, environ 7.000 personnes, dont beaucoup de jeunes et des malades, ont participé sous un soleil radieux à la célébration de l'Eucharistie, présidée par l'évêque du Havre, Mgr Jean-Luc Brunin.
Sous des panonceaux annonçant leur ville ou leur région d'origine - Bordeaux, Alsace... - les fidèles, assis sur des chaises ou des couvertures, ont écouté l'homélie du prélat dénonçant une "survalorisation du corps" dans nos sociétés.
Messe dans la basilique
Dans la basilique Saint-Pie-X, qui avait été inondée en juin par les eaux du Gave de Pau, 6.000 étrangers, venus du Portugal, de Malte, d'Allemagne..., ont assisté à une messe co-célébrée par 72 prêtres.
Au même moment, d'autres pèlerins priaient dans les différentes églises des Sanctuaires et devant la grotte où, selon la tradition catholique, la Vierge est apparue à Bernadette Soubirous en 1858.
Encore des traces de l'inondation
Dans les Sanctuaires une passerelle est interdite d'accès; la moitié du tablier d'un autre pont est inutilisable; des barrières empêchent de s'approcher du gave dont les berges sont défoncées à certains endroits; le bâtiment qui accueillait les bénévoles pour les
repas est fermé.
Les souvenirs des inondations sont toujours visibles, même si, au prix d'importants travaux de nettoyage, ces traces ne sont qu'une lointaine évocation de la dévastation de juin.
En ville, une dizaine d'hôtels sont restés fermés pour la saison des pèlerinages.
Le long du gave, l'avenue Peyramale est pratiquement déserte devant les portes closes des hôtels Bon Pasteur, Galilée Windsor ou Lys de Marie.
Vidéo : le reportage de Régis Cothias et Tiphaine Urtizvérréa.