Des tags injurieux à l’effigie du maire de Bagnères-de-Bigorre, Claude Cazabat, ont été peints ce week-end sur plusieurs murs de la ville, dont un en face de son domicile. L'élu a porté plainte à la gendarmerie.
Les tags ont été découverts au petit matin, samedi 8 mai 2021, à plusieurs endroits de Bagnères-de-Bigorre et devant le domicile du maire. Des graffitis réalisés au pochoir, où l'on voit la photo du maire actuel Claude Cazabat rebaptisé "Cazabite", avec dessous cette inscription : "une politique couille molle". Jour de marché, ça n'a pas manqué de faire réagir.
Dégradation et acte de malveillance
Une fois les dégradations constatées, elles ont été nettoyées dans la foulée par les services municipaux. Le maire, très affecté par cet acte de vandalisme a porté plainte à la gendarmerie. Une plainte en tant que citoyen et une autre représentant la mairie.
J'en ai vu d'autres dans la vie, ça ne va pas m'empêcher de dormir ! Mais je trouve ça inacceptable.
L'élu dénonce forcément la méthode. "On peut ne pas être d'accord mais là ça va trop loin ! Pourtant, je suis prêt à discuter avec tout le monde."
Pas la première fois
En cette période électorale, le climat est visiblement tendu dans la ville thermale. Claude Cazabat explique que ce n'est pas la première fois qu'il est visé par des attaques personnelles.
Il y a quelques jours, j'ai eu droit par deux fois, à une inscription et un dessin sur la boîte aux lettres de mon domicile.
Le dessin humoristique collé sur la boîte aux lettres portait l’inscription "Voilà l’ordre à la Française". À peine enlevé, il a été aussitôt remis dans la journée, complété d’une autre phrase : "Le peuple plie mais nous ne mourrons pas".
Des tags vivement critiqués
L'acte de vandalisme soulève l'indignation d'une partie de la population bagnéraise. Un rassemblement de soutien au maire a réuni une quarantaine de personnes samedi 8 mai devant la mairie.
Sébastien Lacrampe, élu de l'opposition, condamne fermement ces agissements.
On peut être un opposant à Claude Cazabat mais jamais au grand jamais taguer des insanités sur lui ! On a une frange de la population très militante avec parfois un ou deux excités qui font de la surenchère.
L'acte n'a pas été revendiqué. L'enquête pour retrouver le ou les tagueurs indélicats a été confiée à la gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre.