Depuis fin mai, les salariés de l'usine Pommier à Bagnères-de-Bigorre sont en en grève pour réclamer des augmentations de salaires. Une première réunion se tenait ce vendredi 29 juillet en fin d'après-midi avec la direction en visioconférence. 3 heures de discussion et aucun accord à la sortie.
Depuis 2 mois, les salariés de l'entreprise Pommier sont en grève à Bagnères-de-Bigorre. Ils réclament une augmentation générale des salaires mais la première réunion avec la direction n'a rien donné ce vendredi 29 juillet.
47 jours de grève
Les salariés de l'entreprise Pommier, qui fabrique du matériel électrique et électronique à Bagnères-de-Bigorre ont entamé leur mouvement de grève le 24 mai 2022. Ils réclament une augmentation générale des salaires de 5% mais la direction a depuis toujours refusé les négociations. Après 47 jours de mobilisation, sur les 67 salariés du site, 25 employés sont encore en grève. Le mouvement est soutenu la population, les élus et les centrales syndicales.
Des négociations au point mort
Une première réunion de négociations s'est tenue ce vendredi 29 juillet en fin d'après-midi à la préfecture de Tarbes en visioconférence avec le PDG de l'entreprise. A la sortie de ces 3 heures d'échanges, c'est la douche froide pour les salariés.
"Nous avons proposé de descendre à 4% d'augmentation pour montrer notre volonté de négocier explique Aurélien Leroy, délégué CGT. Même une prime Macron de 3000 euros, il n'en veut pas. Et maintenant il nous menace de fermer l'usine."
Un dialogue social toujours difficile
L'entreprise Pommier a été rachetée en 2019, par Grégoire Libert, du groupe Cahors. Depuis, Pommier a subi deux plans de licenciements économiques et un de ses sites a même été fermé.
L’effectif de l'entreprise est passé en deux ans de 129 à 67 salariés. Le personnel restant est en surcharge de travail. Dès 2021, les salariés ont demandé à être récompensés de leurs efforts. Mais la direction a rejeté toutes les demandes des syndicats pendant les négociations annuelles obligatoires.
Après l'échec de la réunion de ce vendredi 29 juillet, une nouvelle séance de négociations est prévue avec la direction ce mardi 2 août. Un mince espoir pour les syndicats de voir enfin aboutir leur revendications.