Un an après l'incendie de l'usine de conserves de viandes Toupnot à Lourdes (65), les 71 salariés vont perdre leur emploi, malgré les nombreuses initiatives et interventions qui ont eu lieu pour éviter la fermeture définitive.
Une grande amertume : c'est le sentiment partagé par tous les salariés de Toupnot. Le 10 janvier 2019, leur usine, située à Lourdes dans les Hautes-Pyrénées et spécialisée dans la conserve de viande et particulièrement dans le corned-beef, est presque entièrement ravagée par un incendie. Un sinistre que le personnel, au lendemain des faits, pensent pouvoir surmonter.Durant des mois, ils vont se battre pour la réouverture de l'usine. Une reprise, même incomplète, de l'activité leur semble souhaitable. Ils multiplient dans ce sens les démarches auprès des pouvoirs publics. Beaucoup de promesses ont été faites, explique Philippe Combes, délégué CGT de Toupnot "mais elles n'ont pas été tenues".Au fil des mois, les réponses se font de plus en plus évasives et la défiance s'installe vis-à-vis des patrons de l'entreprise, le groupe Cofigeo qui commercialise les marques William Saurin ou Reynal et Roquelaure. La décision est finalement prise de raser l'usine. En novembre 2019, un plan social est annoncé. Les 71 salariés vont être licenciés. Les discussions sur les conditions de licenciement, de formation, de reclassement se déroulent jusqu'en mars 2020. Avec le sentiment d'un immense gâchis...
Voir le reportage de Régis Cothias et Emmanuel Fillon, de France 3 Occitanie :