Un nouveau cas de dengue autochtone a été repéré à Rabastens-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. La phase de démoustication a déjà eu lieu dans la nuit de lundi 12 à mardi 13 septembre.
Après trois cas de dengue recensés dans la commune d'Andrest, une nouvelle infection a été détectée dans les Hautes-Pyrénées. Cette fois, du côté de Rabastens-de-Bigorre, à une vingtaine de kilomètres au nord de Tarbes.
Il s'agit d'un cas autochtone, c'est-à-dire que la personne touchée n'a pas importé la maladie d'un voyage, mais qu'elle a été piquée par un moustique tigre porteur de la dengue sur place. C'est l'ARS (Agence Régionale de Santé) qui prend les mesures nécessaires dans ce genre de situation. Et elle a sollicité une opération de démoustication.
"On a trouvé beaucoup de moustiques tigres"
"Tout s'est fait très rapidement" admet Renaud Chevalier, chef d'équipe pour Altopictus, société spécialisée dans la démoustication et mandatée par l'ARS. "On a reçu la demande vendredi après-midi. Comme c'est un cas autochtone, il y avait urgence car on sait qu'il y a ou qu'il y a eu un moustique tigre infecté sur zone". Les équipes d'Altopictus ont d'abord procédé à une enquête de terrain lundi 12 septembre après-midi. Elles ont quadrillé la zone où la personne a été touchée en ciblant les larves de moustique présentes dans les jardins. "On a effectué du porte-à-porte pour demander l'accès aux jardins de particuliers. Et on a trouvé beaucoup de moustiques tigres" ajoute Renaud Chevalier.
Trois heures d'opération sur une zone de trois cents mètres carrés
Place ensuite à la démoustication, qui a eu lieu dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 septembre. L'opération n'est pas dangereuse ni pour l'homme ni pour les animaux à sang chaud, mais l'est pour la faune aquatique. "On a vaporisé le produit insecticide sur le feuillage où le moustique se repose" détaille Renaud Chevalier. "Mais sans l'appliquer de manière intensive car sinon, le moustique s'y habituerait et pourrait devenir plus résistant". L'opération a duré trois heures dans un périmètre de trois cents mètres carrés autour du cas détecté.