Réforme des retraites : coupure d'une ligne haute tension (225 000 volts) entre la France et l'Espagne par 300 salariés dans les Hautes-Pyrénées

300 salariés mobilisés pour la réforme des retraites se sont rassemblés devant la centrale hydroélectrique Edf de Pragnères dans les Hautes-Pyrénées. Ils ont coupé une ligne à haute tension importante entre la France et l'Espagne pour montrer leur détermination au gouvernement et aux pouvoirs publics.

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Une opération d'ampleur internationale. 300 salariés de plusieurs entreprises se sont mobilisés ce matin pour couper une ligne électrique interconnectée entre la France et l'Espagne.

Les grévistes des secteurs de l'électricité et du gaz, IEG (Industries électriques et gazières), Enedis, Grdf, Rte, Edf et une interprofessionnelle de cheminots et du spectacle se sont rassemblés devant le poste source de la centrale hydroélectrique Edf de Pragnères, dans les Hautes-Pyrénées.

En assemblée générale, ils ont voté et donc décidé, depuis ce poste source, de couper l'interconnexion entre la France et l'Espagne. "Cette ligne interconnexion entre la France et l'Espagne permet de s'entraider en terme d'énergie lorsque l'un des deux pays en a besoin", précise Claude Etchelamendy, secrétaire général du syndicat CGT Energie Béarn Bigorre.

C'est une ligne d'interconnexion qui supporte 225 000 volts, donc cette une connexion importante.

Claude Etchelamendy, secrétaire général du syndicat CGT Energie Béarn Bigorre.

Cette interconnexion est utilisé en secours lorsqu'il y a des baisses de production trop importantes ou de panne sur une centrale nucléaire. "C'est en cas de secours s'il y a un souci sur la production française", résume Claude Etchelamendy.

Dans ce poste source, il y a d'autres alimentations, il y a aussi une alimentation secours de la centrale nucléaire du Blayais en Gironde. Et elle est à la main du piquet de grève.

Claude Etchelamendy, secrétaire général du syndicat CGT Energie Béarn Bigorre

"Montrer au gouvernement que nous maitrisons notre outil de travail"

Ce collectif était déjà intervenu pour faire de la gratuité dans des Ehpad et des hôpitaux, il y a eu ensuite des mises en sobriété énergétique, "des interventions sur notre outil de travail pour montrer que l'on était capable de couper l'énergie des industriels et des multinationales", souligne Claude Etchelamendy.

Les grévistes ont souhaité montrer qu'ils sont capables de "monter d'un cran" . En intervenant sur le réseau de transport électrique haute tension, ils montrent leur détermination.

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