Un groupe soi-disant anarchiste, intitulé Groupe d'action directe international (Gadi), inconnu jusqu'ici, a revendiqué 2 attaques incendiaires commises contre la prison de Tarbes et un bâtiment militaire, qui n'ont fait que peu de dégâts. Le pôle antiterroriste du parquet de Paris a été saisi.
Les enquêtes ouvertes à la suite des attaques incendiaires, le 25 décembre contre la prison et le 27 décembre contre le 35e régiment d'artilleurs parachutistes (RAP), ont été regroupées après cette revendication sur internet et confiées au SRPJ de Pau en liaison avec les services antiterroristes, a indiqué le parquet de Tarbes. Le pôle antiterroriste du parquet de Paris a été saisi de l'affaire.
"Il s'agit là d'une revendication qu'il convient de vérifier et de prendre au sérieux", a-t-on ajouté de même source. Le texte de revendication publié sur le site "Contra info" explique ces actions par solidarité avec "tous les frères anarchistes incarcérés dans les centres d'exterminations des Etats terroristes". "Par ces actions nous voulons aussi prouver aux fascistes français que la rue n'est plus à eux", soulignent les auteurs en ajoutant: "Nous appelons tous les nôtres à venger la mort de Clément Méric dans le sang." Ce militant antifasciste de 18 ans, est mort le 6 juin après une rixe avec des skinheads à Paris
Le Gadi explique qu'il n'a pas communiqué avant le début février "par sécurité" et apporte quelques précisions sur les engins incendiaires utilisés pour appuyer sa revendication.