Hérault : l'auteur du vandalisme des statues de la Vierge de Montaud et de Sumène interpellé

Un habitant de Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, a été interpellé et a reconnu avoir vandalisé les statues des Vierges de Montaud et de Sumène l'été dernier, un acte qui avait causé un vif émoi dans les deux communes. Le vandale devrait être jugé en mars prochain par le tribunal d'Alès.

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Les statues de la Vierge avaient été massacrées par des jets de pierre, d'abord à Pont-d'Hérault, dans la commune gardoise de Sumène où la tête de la statue, décapitée, avait été replacée sur le socle, puis à Montaud, dans l'Hérault. Les faits remontent à l'été dernier et l'auteur de ces actes a été interpellé le 21 octobre à Castelnau-le-lez au terme d'une enquête des militaires de la communauté de brigades du Vigan.

Placé en garde à vue, l'homme majeur a reconnu les faits. Il devrait comparaître en mars prochain devant le tribunal correctionnel d'Alès.

Le soulagement à Montaud

L'enquête de voisinage effectuée pendant l'été à Montaud a laissé penser aux habitants que c'était peut-être un jeune du village qui avait commis ces dégradations. L'épilogue est donc perçu avec soulagement dans la commune où le "soupçon du voisin" avait un peu plombé l'ambiance.Quant à la statue, le maire de Montaud, Joël Raymond, a confié à nos confrères de France Bleu qu'elle n'était pas perdue à jamais : un artisan du Tarn-et-Garonne s'est proposé de la réparer gratuitement. Les morceaux de cette Vierge qui datait des années 60 devraient partir d'ici la fin de l'année pour sa restauration.

L'aboutissement de l'enquête menée depuis Le Vigan

Les communes avaient porté plainte mais lors du premier acte de vandalisme, l’auteur des faits n’a pas pu être débusqué. L'enquête, confiée aux militaires de la communauté de brigades du Vigan renforcée par la brigade de recherche locale a été longue et minutieuse. Elle a finalement permis de démasquer le vandale qui a avoué pendant sa garde-à-vue avoir massacré les deux statues.

Acte irréfléchi ou volonté de destruction d'un symbole religieux ? Le procès, prévu en mars 2021 devant le tribunal correctionnel d'Alès devrait nous en apprendre plus sur ses motivations.
 
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