Une grève va perturber le réseau de cars Keolis Mediterrannée, dans l'Hérault. La contestation va durer trois semaines, du 12 novembre au 30 novembre. Les transports vont être perturbés dans le département pendant toute cette période. Voici ce à quoi s'attendre.
Des perturbations sont prévues dans les prochaines semaines sur le réseau de cars de Keolis Méditerranée. Un préavis de grève, a été déposé par l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), du 12 au 30 novembre 2024. Durant cette période, les cars ne circuleront pas de 16h40 à 17 h 35. Les grévistes revendiquent des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail.
"La direction ne réagissait pas"
Cédric Goyer, délégué syndical Unsa chez Keolis, explique les raisons de cette grève. "Nous avons besoin que nos salaires suivent l'inflation. Avec les prix qui montent, notre pouvoir d’achat baisse", dit-il. Il ajoute aussi que "les conditions de travail se dégradent depuis le retour de Keolis sur notre dépôt".
À LIRE AUSSI : Ils réclamaient des casiers pour mettre la recette du jour à l'abri, des chauffeurs de bus obtiennent la condamnation de Kéolis
Les horaires de grève ont été choisis pour impacter les trajets scolaires du soir, un choix assumé par les grévistes. "Au début, nous faisions grève le matin. Mais la direction ne réagissait pas. Alors, nous avons décidé de décaler le mouvement", indique Cédric Goyer. Il estime que ce créneau est plus stratégique pour montrer l'importance de leurs revendications.
Rouvrir les négociations
Les grévistes avaient déjà mené plusieurs actions en juin, en juillet, puis de septembre à mi-octobre. Mais selon eux, les propositions de la direction restent insuffisantes. "Ce que propose Keolis ne couvre même pas l’inflation. Nous demandons simplement que nos efforts soient reconnus", souligne le délégué.
À LIRE AUSSI : "La télévision régionale c'est la 3", journée de grève à France 3 pour protester contre l'arrivée d'ICI
Keolis Méditerranée explique sur son site internet que "les lignes régulières et les circuits scolaires des secteurs d’Agde, Pézenas, Servian et le Bassin de Thau seront touchés." L'UNSA espère bien, cette fois-ci, faire entendre sa voix et rouvrir les négociations avec la direction.