Entre vendredi 13 au soir et dimanche 15 août 2021 au soir, les policiers et gendarmes ont placé 23 personnes en garde à vue dans le cadre d'enquêtes diligentées par le parquet de Béziers pour violences à Agde, délits routiers, vols, menaces de mort, violences conjugales et outrages et rébellion...
Parmi ces 23 personnes placées en garde à vue, en 48 heures, cinq ont été déférées au parquet de Béziers au cours du week-end et placées en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention dans l'attente de leur procès en comparution immédiate qui se tiendra le mardi 17 août 2021 à 13h30.
Violence à Agde
La première comparution immédiate concerne deux hommes de 28 et 29 ans, qui sont mis en cause pour des violences avec arme, notamment un grand opinel de 50 cm, et en état d'ivresse, commises le 14 août 2021 à 0h30 sur la terrasse d'un bar du Cap d'Agde, provoquant d'importantes blessures aux bras d'une des victimes (sept jours d’ITT).
Déjà condamnés à de multiples reprises, les deux mis en cause sont originaires de la Savoie d’où ils venaient d'arriver pour passer le week-end à Agde.
Les victimes, quant à elles, sont originaires du Nord d’où elles venaient pour passer des vacances. Les investigations ont été diligentées par le commissariat de police d'Agde.
Rave-party à Joncels
Autre comparution immédiate, celle d'un hommes de 33 ans, mécanicien vivant en concubinage et père de deux enfants, domicilié dans le Gard, qui sera jugé pour conduite malgré l'annulation judiciaire de son permis, ainsi que pour usage et trafic de stupéfiants. Il a été interpellé le 14 août 2021 à Joncels, dans l'Hérault, par les gendarmes de la communauté de brigades de Bédarieux alors qu'il s'apprêtait à organiser une « rave party » malgré le contexte sanitaire.
Il avait conduit jusqu'au lieu des festivités un camion dans lequel les enquêteurs ont retrouvé du matériel de sonorisation, alors même qu'il a l'interdiction judiciaire de conduire depuis 2011 suite à une condamnation pour conduite en état alcoolique. Depuis, il avait déjà été jugé pour avoir violé à deux reprises cette interdiction. Il était également porteur de 15 g de kétamine, psychotrope classé comme produit stupéfiant, qu'il disait avoir acheté dans la perspective de cette fête, tant pour son usage personnel que pour en fournir à des proches.
Violences conjugales à Béziers
Sera également jugé un homme de 35 ans résidant à Béziers pour menaces de mort réitérées sur son ex-compagne qu’il aurait proféré le 13 août 2021, ayant indiqué aux services sociaux en charge du suivi de ses deux enfants, qu'il allait tirer une balle dans la tête de son ex-compagne si les enfants continuaient à vivre avec celle-ci.
Il devait déjà être jugé le 25 août 2021 pour des faits similaires, ainsi que pour des violences sur conjoint. Il sera donc finalement jugé pour l'ensemble des affaires le 17 août en comparution immédiate. Ce sont les services sociaux du conseil départemental de l'Hérault qui avaient signalé les faits dans la soirée du 13 août au parquet de Béziers, lequel avait saisi immédiatement le commissariat de police de Béziers qui avait alors procédé le soir même à l'interpellation et au placement en garde à vue du mis en cause.
Recel à Béziers
Un homme de 22 ans, domicilié chez son père à Béziers, sera jugé pour refus d'obtempérer et recel de vol après avoir été interpellé par la police municipale de Béziers dans l'après-midi du 13 août 2021 alors qu'il circulait sur les allées Paul Riquet sur une motocross volée la veille dans l’Ain. Il a refusé d'obtempérer à la tentative de contrôle des policiers municipaux, puis il a chuté dans sa fuite avant d'être interpellé et conduit au commissariat de police de Béziers où il a été placé en garde à vue. Malgré son jeune âge, son casier judiciaire est déjà très chargé.
Ces personnes ont été placées en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention dans l'attente de leur procès en comparution immédiate qui se tiendra le 17 août 2021 à 13h30.