Face à face tendu mardi soir, à Béziers, entre pro et anti corridas. Des militants rassemblés devant l'Hôtel de ville pour dénoncer la cruauté de la corrida et réclamer son abolition, d'un côté. De l'autre, des représentants du milieu taurin biterrois et des aficionados.
D'un côté, la démonstration d'un toréro acclamé par la foule, de l'autre, la mise en scène de taureaux tués par des piques, harpons et épées.
Les uns dénoncent la souffrance animale, les autres invoquent la tradition taurine.
Face à face tendu mardi soir, à Béziers, entre pro et anti corridas. Des militants rassemblés devant l'Hôtel de ville pour dénoncer la cruauté de la corrida et réclamer son abolition, d'un côté. De l'autre, des représentants du milieu taurin biterrois et des aficionados.
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©F3 LR : Y.Benamou et S.Bonnet
Les arguments des uns et des autres, toujours les mêmes, sont jugés désuets par les deux parties. Souffrance animale contre tradition locale, spectacle et tourisme contre torture... vaillance et bravoure contre assassinat bestial.
Parmi les anti-corridas qui ont organisé cet évènement. des cyclistes européens qui sillonnent les villes taurines. Ils sont partis de Vérone en Italie et se rendent à Madrid, haut lieu de la tauromachie.
On parcourt 3.000 km pour dire stop à la corrida.
Pour la mairie, toutes les opinions sont légitimes, mais le maire défend la tradition taurine de la ville.
Les deux manifestations se sont terminées sans heurts. Les anti et les pro corridas sont partis chacun de leur côté, avec les mêmes convictions qu'à leur arrivée.