Faut-il armer la police municipale ? Le sujet n'est pas nouveau mais il a ressurgi avec la campagne choc de Robert Ménard, à Béziers où l'ont voit sur des affiches un pistolet présenté comme le nouvel ami de la police. Le débat a rebondi à Arles, dans les Bouches-du-Rhône.
La commune camarguaise a créée sa police il y a 3 ans. Jusqu'à présent, la mairie d'Arles avait réussi à éviter que l'on parle trop du sujet délicat de l'armement des policiers municipaux.
Mercredi dernier, au cours du conseil municipal, le chef de l'opposition a relancé le débat. Sur cette question, le Front National, dont l'argumentaire tourne toujours autour de l'insécurité, rejoint le groupe UMP-UDI.
Actuellement, la police municipale arlésienne ne dispose que de gilets pare-balle et de menottes. Elle doit prochainement recevoir des bâtons de défense et des bombes lacrymogènes.
De leur côté, les policiers municipaux, eux, demandent plus de moyens et pas seulement des armes. Faire des patrouilles à 3 serait déjà un premier pas vers une meilleure sécurité des agents. Mais le maire estime que cette mesure ne se justifie pas. L'opposition, en revanche, y voit une nécessité.
Reportage : J.Hessas et X.Schuffenecker