La ligne des Causses, appelée aussi le train de l'Aubrac qui relie Béziers à Clermont-Ferrand, est menacée de fermeture depuis plusieures années. Les Régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et l’État lui donnent un nouveau sursis. Plus de 11 millions d'euros seront investis.
Les Régions Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes ont passé un accord de financement avec l’État pour réaliser des travaux sur la ligne des Causses.
Le train de l’Aubrac avait besoin d'un important investissement pour la rénovation des voies.Le train de l’Aubrac sera préservé sur les voies entre Clermont-Ferrand et Béziers , ont assuré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes selon Midilibre.
Des premiers travaux ont été réalisés entre Séverac-le-Château et Millau au cours de l’année 2019, financés par la Région Occitanie à hauteur de 3,57 M€.
Par ailleurs, le plan d’urgence (76 M€) adopté par la Région Occitanie en octobre dernier, permet de financer le maintien de l’exploitation entre Béziers et la limite de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pour un montant de 19 M€.
11, 46 millions d'euros
Lors du comité de pilotage spécifique du 19 décembre dernier, un accord a été trouvé sur le financement d’une deuxième phase d’investissements en faveur de la desserte à proximité de Saint-Chély-d’Apcher.11,46 M€ seront ainsi engagés pour assurer l’exploitation de la ligne ferroviaire de 2022 à fin 2024, répartis à égalité entre l’État, les Région Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie.
Ligne historique
Électrifiée en 1932, le train de l’Aubrac est un Intercité qui relie chaque jour Béziers à Clermont Ferrand via Neussargues et la ligne des Causses.
Son nom vient du plateau Aubrac qu'il traverse.Assurée en rame Corail jusqu'en 2009, la liaison est désormais effectuée en autorails loués auprès de différentes régions possédant ce type de matériel (Auvergne, Alsace et Rhône-Alpes, notamment).
Cette ligne est concurrencée par l'Autoroute A75, qui est gratuite sur une grande partie de son parcours.
Des nombreux usagers, élus locaux, cheminots se battent depuis des années pour préserver cette liaison ferroviaire, jugée indispensable à la vie des zones rurales.