Un homme de 32 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Béziers pour détention de stupéfiants en récidive, à six ans d'emprisonnement, avec une période de sûreté des deux tiers et maintien en détention.
Le 5 avril 2023, dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate, un homme de 32 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Béziers pour détention de stupéfiants en récidive légale et recel d’un faux document administratif, à six ans d'emprisonnement avec une période de sûreté des deux tiers et maintien en détention. Il a interjeté appel de cette décision.
Interpellé à Béziers
Il avait été interpellé à Béziers le 22 février par des policiers du commissariat d'Agde qui avaient mis en place un dispositif de surveillance devant son domicile, alors qu'ils étaient à la recherche de l'auteur d'un refus d'obtempérer commis le 20 février à Agde par le pilote d'un scooter ayant pris d'importants risques pour fuir un contrôle.
Les investigations des policiers d'Agde permettaient d'établir que ce scooter avait été vendu en septembre 2022 à un individu ayant présenté une fausse carte d'identité sur laquelle figurait la photographie d'un homme très connu des services de police et de justice, ce qui provoquait la mise sous surveillance de son domicile.
Fuite
À la vue des policiers, il avait pris la fuite en courant tout en se débarrassant d'un téléphone préalablement plié en deux pour le rendre inutilisable. Après l'avoir finalement rattrapé, les policiers d'Agde avaient retrouvé en perquisition, non seulement la fausse carte d'identité, mais aussi 8,7 kg de résine de cannabis. Il affirmait qu'il avait été obligé de conserver cette drogue en raison d'une dette de stupéfiants à l'égard de personnes qui le menaçaient mais qu'il refusait de désigner.
Multirécidiviste
À l'issue de sa garde à vue, il avait été présenté au parquet de Béziers le 25 février et placé en détention provisoire par le juge des libertés de la détention dans l'attente de son procès. Il avait déjà été condamné à neuf reprises. Au moment des faits, il était en train de terminer de purger une précédente condamnation sous forme de bracelet électronique, déjà pour trafic de stupéfiants.