Un homme condamné à trois ans de prison ferme pour violences conjugales, sur fond d'alcool.

Selon le procureur de Béziers, l'homme de 39 ans aurait frappé sa compagne pendant des heures alors qu'ils rentraient tous deux d'une soirée. Il devra quitter l'Hérault à sa sortie de prison.

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Le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault) a condamné, mardi 22 août, un homme de 39 ans à quatre ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis, pour violences conjugales.

Il a en outre interdiction d'entrer en contact avec la victime et devra suivre des soins pendant deux ans. Le tribunal lui a également interdit de séjourner dans l'Hérault pendant trois ans à compter de sa libération.

Alcool et "jalousie"

Le 6 juillet dernier, alors que le couple rentrait d'une soirée, l'homme, qui explique avoir été pris d'une crise de jalousie, a saccagé une grande partie du mobilier du domicile familial à Vias, à une douzaine de kilomètres de Béziers, et porté de nombreux coups à sa compagne de 32 ans.

Selon le procureur de Béziers, Raphaël Balland, l'homme a visé tout particulièrement son visage, au point de la rendre méconnaissable, l'a étranglée à plusieurs reprises et lui a arraché les cheveux. Après plusieurs heures de sévices, la victime est finalement parvenue à s'enfuir par une fenêtre, toujours poursuivie par son compagnon. Alors qu'elle courait en appelant à l'aide dans la rue, la jeune femme a finalement pu être secourue vers 4h du matin par une patrouille de police municipale qui passait par là. Gravement blessée au visage, la trentenaire a été hospitalisée au Centre Hospitalier de Béziers, où elle s'est vue prescrire six jours d'ITT (Incapacité Totale de Travail).

Au moment de son interpellation, le mis en cause présentait un taux de 0,46 mg d'alcool par litre d'air expiré. Il a aussitôt été placé en détention provisoire dans l'attente de son procès. S'il a affirmé n'avoir aucun souvenir de la soirée lors de laquelle il s'est déchaîné, il n'a pas contesté les faits reprochés. Son état alcoolique après une période d'abstinence serait selon lui la cause de ses crises, dont il dit avoir pris conscience de la gravité.

L'individu avait déjà été condamné en 2018 pour blessures involontaires sous l'emprise de stupéfiants, dans le cadre d'un accident de la circulation.

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