L'homme de 42 ans, domicilié à Cazouls-lès-Béziers, a été jugé en comparution immédiate le 15 juin 2023. Condamné à deux ans d'emprisonnement et une interdiction définitive de séjourner sur le territoire français, il a été incarcéré. Malgré ses aveux en garde à vue, le Marocain a fait appel du jugement.
Le résident héraultais était jugé pour apologie du terrorisme sur Facebook.
Un signalement des services de renseignement
L'affaire débute par des informations recueillies par les services de renseignement. Les enquêteurs spécialisés en cybercriminalité avaient repéré, entre novembre 2022 et mai 2023, un individu qui diffusait des messages et des vidéos de propagande du groupe Etat islamique. Des informations incitant notamment au djihad et à commettre des assassinats à caractère religieux.
Une fois l'auteur localisé, l'alerte a été transmise au préfet de l'Hérault et au procureur de la République de Béziers.
Ce dernier a confié les investigations à la direction départementale de la police judiciaire (DTPJ) de Montpellier le 22 mai dernier qui après enquête a interpellé le suspect.
Des aveux en garde à vue
Au cours de sa garde à vue, le Marocain de 42 ans a reconnu avoir sciemment diffusé des éléments pénalement répréhensibles. La loi prévoit une peine maximale de sept ans d’emprisonnement en cas d’apologie du terrorisme par la diffusion de messages par voie électronique.
Il n’avait qu’un seul antécédent judiciaire, un défaut de permis de conduire en 2014.
L'homme sera rejugé par la cour d’appel de Montpellier car il a interjeté appel de sa condamnation.