Une marche en soutien à Gwendoline, violemment agressée fin janvier, organisée à Béziers

Le 27 janvier dernier, la jeune femme de 18 ans avait été victime d'une très violente agression dans la rue, filmée par un téléphone, avant d'être séquestrée dans un appartement. Une marche pour dire "Stop aux violences gratuites" était organisée ce samedi 20 février à Béziers.

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L'affaire remonte au 27 janvier dernier. En fin d'après-midi, vers 17h30, Gwendoline, 18 ans, emprunte l'avenue de la Marne à Béziers pour se rendre à son arrêt de bus. Elle est alors agressée verbalement et physiquement par trois jeunes femmes.

Une grande partie de la scène est filmée par un téléphone portable, volé la veille à une autre victime. Les images font alors le tour des réseaux sociaux et provoquent l'émotion. 

Mais les faits ne s'arrêtent pas là : la victime, qui porte plainte une première fois le 27 janvier dans la soirée, finit par révéler aux policiers au cours de plusieurs auditions qu'elle a aussi été conduite de force dans un appartement, dans lequel elle a reçu des traitements humiliants et dégradants.

Très choquée, la Biterroise s'était vu délivrer un certificat médical avec trois jours d'incapacité totale de travail par un médecin légiste.

Les trois agresseuses mises en examen et placées en détention provisoire

Le 1er février, deux jeunes femmes de 19 et 15 ans ont été interpellées, suivies d'une troisième de 13 ans deux jours plus tard. "Au cours de leur garde à vue, chacune des trois jeunes filles a reconnu avoir participé aux faits tout en renvoyant la responsabilité principale sur les deux autres", avait alors expliqué le procureur de la République de Béziers Raphaël Balland. 

Les trois agresseuses, qui appartiennent à la communauté des gens du voyage, ont été mises en examen des chefs d'extorsion et de menaces de mort, ainsi que d'enlèvement et séquestrations arbitraires accompagnés de torture ou d'actes de barbarie.

L'adolescente de 15 ans a également été inculpée pour l'extorsion du téléphone qui a permis de filmer l'agression de Gwendoline. Toutes ont été placées le 3 février au soir en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. 

Une manifestation pour dire "stop aux violences gratuites"

L'histoire de Gwendoline a touché et surtout indigné à Béziers. À l'occasion d'une marche blanche organisée ce samedi 20 février, des Biterrois sont descendus dans la rue pour témoigner leur soutien à la victime et dire "non à la violence gratuite".

Point de départ de la manifestation : la station-essence de l'avenue de la Marne, non loin de là où la jeune femme a été premièrement agressée. Le cortège, composé d'environ 200 personnes, a ensuite traversé les allées Paul-Riquet pour terminer symboliquement son parcours devant le Palais de Justice. 

Le maire de Béziers Robert Ménard, ainsi que la députée Emmanuelle Ménard étaient sur place. Le président de SOS Racisme Béziers, Meddy Nedir, et les associations culturelles gitanes ont aussi tenu à se rendre à la marche par solidarité avec la victime, mais aussi "pour rappeler la nécessité de ne pas faire d'amalgame".

 

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