Capitale européenne de la Culture 2028 : écologie, inclusivité, budget... on vous explique comment Montpellier espère l'emporter

La délégation pour la candidature de Montpellier capitale européenne de la culture 2028 s'est rendu ce mardi 12 décembre à Paris pour présenter son projet devant un jury. Nous vous proposons de découvrir cinq points mis en valeur par la ville et le territoire candidats. Le résultat doit être dévoilé ce mercredi 13 décembre à 18 heures.

Une délégation de dix personnes était présente ce mardi 12 décembre, à Paris, pour défendre la candidature de Montpellier comme Capitale Européenne de la Culture 2028. Celle-ci comprenait notamment Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, François Commeinhes, l'édile de Sète, mais aussi Adèle Charvet, artiste lyrique et présidente de l'association M28, ainsi que le directeur des programmes de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez.

Trois autres villes candidatent pour devenir capitale européenne de la Culture : Rouen, Bourges et Clermont-Ferrand. Le résultat doit être annoncé ce 13 décembre, à 18 heures, au ministère de la Culture. L'annonce pourra être suivie en ligne. 

1 Un événement "écologiquement exemplaire"

L'un des arguments mis en avant par la candidature de Montpellier est de s'engager pour un événement "écologiquement exemplaire". Elle propose notamment de réaliser avec EDF une expertise pour "la décarbonation du territoire de demain" avec "des actions concrètes". La métropole parie également sur la mise en place de sa politique de gratuité des transports pour les habitants à partir du 21 décembre 2023. 

Bourges s'est également engagé pour un projet "à taille humaine" qui réutilise les bâtiments existants. C'est également le cas de Rouen. 

2 Une candidature "qui porte des valeurs de rencontres, de métissages et d'apports mutuels"

Parmi les différents programmes présentés par la ville candidate sur l'ensemble de l'année, baptisés "Les chemins du vivant", "La fabrique des futurs" et "Trans ! ", le dernier est centré sur "les valeurs de rencontre, de métissage et d'apports mutuels". Parmi celui-ci, le projet "We are Europe" prévoit des ateliers "à destination de groupes diversifiés", notamment "des femmes en situation de prostitution, des détenus et des familles des quartiers prioritaires".

La création d'un Tiers-lieu à Sète promet également une approche "transgénérationnelle" pour "un tour d'Europe des saveurs"

3 Au carrefour "de L'Europe et de l'Afrique"

Dans son dossier de candidature, la ville de Montpellier et l'ensemble du territoire concerné veulent se présenter comme "au carrefour de l'Europe et de l'Afrique". C'était également le sens de la présence au sein de la délégation de Clesh Atipo-Ngapi, premier adjoint par intérim au maire de Brazzaville et Yvette Tabu Inangoy, commissaire en charge de la Culture et des arts de la ville de Kinshasa, au Congo. Les deux villes sont capitales africaines de la culture 2024-2025. 

Parmi les événements proposés, le projet promet également de "valoriser les coopérations existantes et à venir entre Montpellier et le continent africain".

Une dizaine de commandes musicales est également proposée à travers le festival Radio France Occitanie Montpellier "avec ses partenaires de l'Union Européenne de radiodiffusion".

4 Un projet à hauteur de 60 millions d'euros

Pour réaliser ce projet, l'État, la ville et la métropole de Montpellier, la Région Occitanie, l'Union européenne ainsi que les autres collectivités locales doivent réunir un budget de 60 millions d'euros. La candidature de Clermont-Ferrand a quant à elle présenté un budget de 73 millions d'euros, contre 80 millions d'euros pour Rouen.

5 Une "culture pour tous"

154 communes du territoire et plus de 900 000 habitants sont engagés au total sur le projet. Sur le territoire du Grau du Roi par exemple, le Sana doit ainsi devenir "un espace de travail fédérant acteurs culturels, économiques et de la recherche".

Face à celle-ci, du côté de Clermont-ferrand, près de 600 communes sont impliquées dans le projet.

"On a fait notre travail, on a défendu notre projet. Maintenant on va attendre demain 18 heures. On a tout donné.

C'est un exercice intense, que nous avons réalisé avec beaucoup de sérieux. Cela fait deux ans que nous travaillons sur ce dossier", a déclaré le maire de Montpellier, Mickaël Delafosse, à l'issue de l'audition.  

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