Clermont-l'Hérault a son comptoir médical depuis 4 ans. C'est un pôle de santé privé où les spécialistes des villes se rendent plusieurs fois par semaine à la campagne, pour consulter. Ils sont désormais 30. Une initiative destinée à lutter contre la désertification médicale.
C'est l'histoire d'un projet fou qui a vu le jour en 2014.
A cette époque, comme dans la plupart des zones rurales françaises, Clermont-l'Hérault souffre de désertification médicale.
Alors Martine Azémar, la pharmacienne de la commune, décide de créer un lieu attractif pour attirer les spécialistes de santé des grandes villes.
Des pneumologues, gynécologues, pédiatres, rhumatologues, au total 30 médecins soignants ont choisi de relever le défi et d'assurer une permanence sur ce territoire rural.
Une à plusieurs fois par semaine, les spécialistes quittent leur cabinet de Montpellier et se relaient pour consulter au comptoir médical.
La diabétologue était présente au début de l'aventure, il y a 4 ans. Des gynécologues se relaient aussi à Clermont-l'Hérault, portés par l'élan collectif et un dispositif pensé pour simplifier la tâche des praticiens.
On peut s'installer ici simplement. Sur le plan administratif, sur le plan de l'intendance, il n'y a rien à faire. Ici, on est avec d'autres médecins spécialistes, on est pas isolé" explique un médecin.
Un centre privé de consultations
Le centre continue de se développer, un cabinet de radiologie vient de s'installer à son tour dans les locaux. Il espère désormais s'équiper d'un IRM et d'un scanner... Presque toutes les spécialités médicales sont désormais accessibles à Clermont-l'Hérault.
Et cela n'a pas coûté un centime aux contribuables. Le comptoir médical est le fruit de l'initiative privée de Marine Azémar et d'une associée qui ont investi 2 millions d'euros dans ce projet.
Un pari réussi.
Cette formule pourrait bien inspirer d'autres territoires qui souffrent d'un manque alarmant de médecins spécialistes.
Clermont-l'Hérault a son comptoir médical depuis 4 ans. C'est un pôle de santé privé où les spécialistes des villes se rendent plusieurs fois par semaine à la campagne, pour consulter. Une initiative destinée à lutter contre la désertification médicale.
•
©F3 LT