Clermont-l'Hérault se mobilise pour sauver son unité médicale d'urgence. En expérimentation depuis 2013, afin de réduire le temps d'intervention des secours dans les communes proches du Salagou, cette structure devrait disparaître fin décembre. Une pétition est lancée pour obtenir son maintien.
Dans le véhicule de secours, les pompiers de l'Hérault sont accompagnés d'un médecin. Ils dispensent les premiers soins en attendant l'arrivée du SAMU 34, basé à une cinquantaine de kilomètres de là, à Montpellier, soit l'hélicoptère, soit une voiture, selon les disponibilités.
Une prise en charge médicale immédiate, c'est la particularité de l'unité mobile d'urgence de Clermont-l'Hérault. Un dispositif qui va disparaître à la fin de cette année.
La fin de l'expérimentation ?
Depuis 2013, l'unité médicale assure plus de 1.500 prises en charge d'urgence chaque année... avec un délai d'intervention de 8 à 15 minutes, soit 2 à 3 fois plus vite que les unités venant de Montpellier.
L'ARS Occitanie, l'agence régionale de santé, a annoncé son remplacement par la mise en place d'un SMUR, un service médicale d'urgence et de réanimation mais sans fixer de calendrier... Sans parler de l'organisation qui reste floue selon les médecins.
La lutte d'un collectif d'usagers
Chaque mercredi matin, sur le marché de Clermont-l'Hérault, un collectif d'usagers se mobilise. Ils font signer une pétition pour la création d'un service mobile d'urgence pérenne.
Depuis 1 an, la pétition a recueilli près de 20.000 signatures, soit un quart de la population de ce territoire du Clermontais.
Clermont-l'Hérault se mobilise pour sauver son unité médicale d'urgence. En expérimentation depuis 2013, afin de réduire le temps d'intervention des secours dans les communes proches du Salagou, cette structure devrait disparaître fin décembre. Une pétition est lancée pour obtenir son maintien.
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