Une baisse moyenne qui touche les 20 départements les plus criminogènes français, dont font partie la Haute-Garonne, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales. Ce dernier département accuse en revanche une hausse des vols avec violence de près de 16%.
Les vols avec violence ont baissé de 22,7% en septembre par rapport à la même période de 2021 dans les 20 départements les plus criminogènes de France, selon des données du ministère de l'Intérieur. Les violences dans les transports en commun sont également concernées : - 23,07% sur la période.
Forte réduction dans l'Hérault et la Haute-Garonne
Trois départements d'Occitanie font partie des 20 départements les plus criminogènes : la Haute-Garonne, l'Hérault et les Pyrénées-Orientales. Si les vols avec violence et la violence dans les transports ont drastiquement réduit dans ces deux derniers, les Pyrénées-Orientales ont en revanche vu augmenter de près de 16% les vols avec violence. Du côté des violences dans les transports, les chiffres restent à consolider et ne sont donc pas communiqués.
Dans le détail, les vols avec violence ont baissé de 29,9% dans l'Hérault, tandis que les violences dans les transports ont été réduites de 7,5%. En Haute-Garonne, c'est une réduction de 25,6% des vols avec violence. Les violences dans les transports ont baissé de 53,4%.
"Saturation de l'espace public"
Gérald Darmanin s'est félicité mardi dans un entretien à l'AFP de ces baisses, en détaillant sa nouvelle stratégie, impliquant davantage de policiers et gendarmes dans la rue. Pour intensifier cette "saturation de l'espace public", 90% des jeunes policiers "sortis d'école" sont dorénavant affectés à la sécurité publique, contre 50% jusqu'ici, a expliqué le ministre de l'Intérieur.
Fin août, le ministre avait identifié 20 départements qui "concentrent 75% de la délinquance" et avait réclamé aux préfets une remontée hebdomadaire des chiffres de la délinquance. "Je leur ai demandé une cartographie de la délinquance par heure et par quartier", a dit Gérald Darmanin, qui assure s'entretenir avec eux "chaque semaine". Selon le ministre, ces résultats sont à attribuer à un déploiement accru des forces de l'ordre dans la rue.