A La Grande-Motte, dans l’Hérault, se trouvent de nombreux voileux. Certains d’entre eux ont décidé de laisser tomber la voile professionnelle pour se consacrer aux JO. Une de nos équipes est allée à leur rencontre.
Nous sommes sur le port de La Grande-Motte, de nombreux voiliers sont amarrés. Au milieu, de ces bateaux, Quentin Delapierre, ancien skipper breton a gagné deux tours de France à la voile.
Préparer les JO : une activité à temps plein
Aujourd’hui il a décidé de laisser tomber la voile professionnelle pour coacher un équipage qui participe au grand prix Diam 24, aux Jeux Olympiques de Tokyo :Faut être costaud parce que c’est intense, ça représente 200 jours de navigation par an, avec une moyenne de 3 heures de navigation par jour, à haute intensité cela fait un peu mal quand même. Et après sur la terre ce n’est pas fini, tu fais la cuisine, tu prépares le bateau. Il faut être préparé à ça mais c’est hyper formateur, Quentin Delapierre, double vainqueur tour de France à la voile 2016 / 2018.
Les JO, un tremplin pour la suite
Sur la ligne de départ dans la baie de La Grande-Motte, 90% des équipiers ont dans un coin de leur tête les JO. Paco, 20 ans à peine, partage son temps entre une préparation olympique et des navigations sur le diam 24 :
J’aimerai derrière accéder à la voile pro sur des circuits très renommé, je suis convaincu que c’est très formateur, Paco Lepoutre, équipier Diam 24 et 470.
Délaisser l’olympisme pour la carrière professionnelle
D’autres ont déjà goûté à l’olympisme, à l’image de trois jeunes femmes. Elles cumulent trois campagnes olympiques, Pékin, Londres et Rio :
Quand on fait de l’olympique, on donne vraiment toute notre vie pour ça.
Moi ça me permet de m’affirmer de consolider tout ce qui est tactique, pour après revenir sur l’olympisme et être meilleur.
Difficile de décrocher pour ceux qui ont déjà connus des JO et impossibles pour les autres de ne pas tenter de participer au moins une fois dans leur carrière à des Jeux Olympiques.